Pot-Bouille

Novembre 1861. Octave Mouret, 22 ans, arrive à Paris depuis sa ville de Plassans. Il n’a qu’un but, faire carrière et fortune à Paris. La capitale est en pleine transformation hausmanienne. C’est des amis de ses parents – Les campardon- qui l’accueilllent et lui trouvent un travail dans une petite boutique qui a pour nom Au Bonheur des Dames. Il est logé dans le même immeuble que les Campardon et fait la connaissance de ses voisins. Il se rend vite compte que, dans cet immeuble, les gens ne sont pas vraiment ce qu’ils semblent être…

Par berthold, le 2 mars 2020

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Notre avis sur Pot-Bouille

Après leur magnifique adaptation de La Curée, Simon et Stalner remettent le couvert avec un autre roman d’Emile Zola : Pot-Bouille.

Pot-Bouille nous raconte l’histoire du jeune Octave Mouret, qui arrive à la capitale où il va travailler pour une petite boutique qui se nomme Au Bonheur des Dames. Il rencontre ses divers voisins.
C’est là que les deux scénaristes mettent l’accent sur les relations humaines entre les diverses familles et nous offrent un splendide spectacle de la faiblesse humaine. Il est vrai que ces gens là, sont tout aussi jubilatoires les uns que les autres. Il n’y en a pas un pour sauver les autres, à part quelques exceptions, certes. Même Octave se laisse piéger par l’ambiance de l’immeuble.
Histoires de familles, filles à marier, femmes trompées, mensonges, hypocrisies et tromperies, bref, on ne s’ennuye pas une seconde avec ce passionnant récit au final, assez drôle, même si parfois le drame est là. On constate que ce n’est pas vraiment l’argent qui ressort de cette étude sur la bourgeoisie, mais c’est plutôt le sexe !
Tout en gardant le contexte de l’époque, Simon et Stalner modernisent et mettent du renouveau dans cette histoire. Une nouvelle fois, une excellente adaptation.
De plus, après avoir lu Pot-Bouille, on a envie de (re)découvrir les œuvres de Zola, tout en espérant que notre duo remette le couvert pour une autre adaptation ( celle d’Au bonheur des Dames ?).

Eric Stalner connait bien son métier de dessinateur. Il a mis en place une mise en scène dynamique, très rythmé, fascinante qui captive le lecteur. C’est avec maestria qu’il redonne vie à cette période historique, il parvient à faire de l’immeuble un personnage principal du récit.
La mise en couleur sied à merveille à cette adaptation.
Une vraie redecouverte du roman de Zola, un très bel album que je vous invite à lire sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 2 mars 2020

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