La Porte de Brazenac

Hiver 1777. Quelque part dans le Centre de la France. Damien de Beltoise, précepteur du jeune prince de Condé, fait route pour ragagner Paris. Mais avec le mauvais temps, la route devient impraticable. Avec son chauffeur, il décide de trouver un abri pour passer la nuit et attendre que cela aille mieux. Ils trouvent un chateau dont les portes sont ouvertes. De Beltoise descent de son carrosse et frappe à la porte. Personne ne répond. Il entre à l’intérieur et tombe sur une pièce où un corps est dans un cerceuil. Des bougies éclairent la pièce. Dans la pénombre, une voix se fait entendre. Il s’agit du maître des lieux, le baron Pierre de Brazenac. Le mort sur lequel il veille n’est autre que son serviteur. Le baron lui propose un endroit pour se reposer. En chemin, De Beltoise voit une étrange plante. Le baron lui raconte qu’il l’a trouvé non loin du château. De Beltoise propose de revenir un de ces jours pour pour en savoir plus. Après son départ, le baron découvre un étrange oiseau, mais surtout il est témoin d’une chose étrange. Son cheval disparait alors qu’il traverse quelque chose d’invisible à l’oeil nu. Il décide de suivre le cheval…

 

Par berthold, le 16 février 2014

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Notre avis sur La Porte de Brazenac

La collection Long Courrier de Dargaud s’enrichit d’un nouveau titre réussi et magnifique : La Porte de Brazenac.

Il s’agit d’un récit fantastique qui commence de façon classique et se termine de façon étonnante. L’atmosphère de ce livre me rappelle la tour d’écrou, le film Les Autres, un départ à la Poe ou à la Lovecraft, pour terminer d’une façon surprenante. Non, je ne vais pas dévoiler comment se clôture ce beau récit !!!

Les scénaristes Léo (Kenya, Namibie, Aldébaran, Dexter London…) et Rodolphe (La Ville d’Ys, Gothic, Markheim, L’Autre Monde…) font cela d’une si belle manière. D’entrée, ils nous placent dans l’ambiance, avec un début assez prenant. On se demande vers quoi les auteurs vont nous emmener, on se pose des questions sur ce "passage", vers quel "autre monde" ouvre t’il ? S’agit t’il comme le penseront certains villageois d’une porte vers l’Enfer ?
Les scénaristes nous racontent une belle histoire d’amitié entre le baron de Brazenac et le précepteur du prince, mais il est aussi question de la bassesse du peuple qui profite de la maladie du baron. Léo et Rodolphe montrent bien l’esprit qui occupe le petit peuple avant la révolution française.
Le lecteur ne lâche pas cette passionnante lecture.

Pour mettre en image ce récit particulier, Patrick Pion rejoint l’équipe. Son style sert à merveille cette intrigue si particulier. Pion fait des prouesses avec son trait efficace et dynamique. Il n’y a rien à redire sur son travail. Les couleurs de Florence Spiteri permettant de bien s’imprégner de ces décors et de cette ambiance.

La Porte de Brazenac est une belle surprise, une superbe récit que je vous invite à découvrir. C’est une lecture unique et passionnante auquelle nous sommes confortés ici.
C’est une invitation à un voyage étrange dont vous en ressortirez enchantés !

Par BERTHOLD, le 16 février 2014

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