Le pont

 
Salpatrès est un jeune savant qui a dû fuir son pays à cause de ses recherches et des théories qui en découlaient.

Parti à bord d’une capsule dérivante avec deux acolytes, il a erré entre les icebergs qui jalonnent les océans de sa planète. Un jour, après avoir prélevé des objets sur un malheureux ayant péri par le froid, les trois hommes ont été recueillis sur un bateau provenant de l’autre côté des océans de glace, un territoire qui leur était inconnu et même qu’ils ne soupçonnaient pas.

A partir de ce moment, les théories de Salpatrès ont intéressé ses hôtes. Aussi, il a pu continuer ses recherches en paix. Un jour, lors d’une soirée mondaine, il a rencontré Léda et depuis, le gouffre aspirant de ses théories est devenu à ses yeux bien moins préoccupant que la fatale attraction qu’a exercée sur lui la belle Léda…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Le pont

 
Le pont
est un titre de plus dans la bibliographie très hétéroclite de Christian Durieux. Mais si elle est hétéroclite, c’est assurément sur les sujets abordés dans les différents albums plutôt que sur leurs qualités !

Avec cet ouvrage réalisé en solo, l’auteur nous offre 120 pages d’une aventure aux couleurs sombres et froides, une aventure évoluant sous la chape d’un mystère captivant reposant sur les énigmatiques résultats des recherches de Salpatrès et alimentée en partie par ce monde dans lequel elle se déroule : un environnement qui nous fait penser aux contrées septentrionales de notre hémisphère nord mais sans être vraiment localisable sur notre planète Terre… De la science-fiction, en somme, mais qui n’en n’utilise pas les codes pour nous inviter plutôt à un rêve étrange duquel on ne ressort pas indemne.

Christian Durieux ne s’empêche pas d’en profiter pour faire quelques clins d’œil, notamment à Englebert pour qui il a signé le scénario de la série Gusgus dans la collection Punaise des éditions Dupuis !

Le Pont est un album à découvrir, à lire et à relire, jusqu’à en être aspiré par l’intrigue et par la poésie comme Salpatrès a été irrémédiablement attiré par ce après quoi il a couru toute sa vie…
 

Par Sylvestre, le 4 novembre 2007

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