POKER
Viva Las vegas

Ça fait six mois que Mark Middleton est à Las Vegas, la cité du jeu. Après s’être fait la main dans des parties de poker qu’il joue contre des joueurs friqués occasionnels tel le sieur Howarth, il se prépare à participer aux WSOP (championnats du monde de poker). Le jour de la compétition, alors que celle-ci démarre, Mark aperçoit dans la salle son ancienne dulcinée, Gia. Quittant promptement la table de jeu, abandonnant toutes ses chances de faire valoir ses excellentes aptitudes, il court à sa recherche. Leurs retrouvailles sont l’occasion pour la jeune femme de dévoiler une partie de ses activités secrètes qui ont un lien direct avec les membres du Cercle et dont Mark a reçu récemment des preuves photographiques. C’est d’ailleurs à la suite de cet aveu que le jeune homme est contacté fortuitement par les fameux pontes de ce Cercle pour participer à un "sit’n go", lui donnant enfin l’occasion d’assouvir une riposte inespérée. Mais pour cela, il va lui falloir beaucoup d’argent. Où le trouver ?

 

Par phibes, le 23 avril 2012

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Notre avis sur POKER #3 – Viva Las vegas

Si le titre de la saga est en rapport avec le jeu de cartes très populaire qui fait, sous le couvert de compétitions ou de parties marginales, s’échanger grosses doses d’adrénaline et coquettes sommes d’argent, il n’en demeure pas moins qu’il cache sous ses abords ludiques une intrigue aux accents de thriller.

Cet épisode permet de retrouver le couple atypique formé par Mark Middleton et son énigmatique associée, Gia Roccaforte, tous les deux à nouveau réunis par une aspiration commune à savoir atteindre les membres du Cercle mais pour des motivations différentes. A ce titre, s’il l’on connaît celle du joueur, le mystère reste entier concernant la belle brune dont seul, le scénariste Jean-Christophe Derrien détient les clés de sa destinée.

Sans atteindre un suspense étouffant, cette partie de l’histoire qui se trouve être, en fait, l’avant-dernière de ce premier cycle, réserve, malgré son côté somme toute classique, quelques bons moments d’échanges entre protagonistes (dont certains tombent à pic comme Howart) agrémentés comme il se doit par des phases de jeu intéressantes sans trop de technicité et sans réelle addiction visible. Assurément, Viva Las Vegas fait office de tome de préparation à un futur et dernier rendez-vous, celui réservé à un affrontement attendu par cartes interposées entre Mark et ses adversaires. Il est aussi l’occasion de mettre sur le tapis un déroulement de péripéties autour de Gia plus entreprenant, plus actif et également plus mystérieux.

Simon Van Liemt perdure dans un registre classique réaliste qu’il porte avec brio. Son trait est des plus agréables, eu égard aux généreux décors de la cité de Las Vegas qu’il dispense harmonieusement au fil des planches et à l’étude fourmillante et bien sympathique de ses personnages. Son univers graphique, haut en couleurs, fait l’objet d’une approche remarquable qui sied aux intentions scénaristiques de son associé.

Un troisième opus qui se lit agréablement et qui distribue certaines cartes sans pour autant permettre au lecteur d’en définir tout le jeu. A découvrir chez Le Lombard.

 

Par Phibes, le 23 avril 2012

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