POIDS DES NUAGES (LE)
L'amie d'Eva Peron

1945. Buenos Aires en Argentine. Jean Vatine, un entrepreneur, apprend qu’il n’est plus le patron de son entreprise en France. Son fidèle Albert, lui conseille de rencontrer Eva Duarte qui pourrait peut être l’aider à placer son idée d’un projet d’avion de chasse auprès du gouvernement argentin.
Pendant un meeting aérien, Jean croise la route de la belle Consuela Martinez. Grâce à celle-ci, qui est aussi une pilote, Vatine rencontre Eva, il va pouvoir monter son entreprise…

Par berthold, le 15 mars 2016

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Notre avis sur POIDS DES NUAGES (LE) #1 – L’amie d’Eva Peron

Ce premier tome m’a beaucoup surpris. Je ne m’attendais pas à lire un récit si bien ficelé et aussi passionnant !

Jack Manini nous présente Jean Vatine, un entrepreneur français qui a tout perdu en France, mais qui va "redécoller" grâce à son projet d’avions de chasse, dont il va construire le prototype, qu’il nommera Chimango, sur le sol argentin, un pays qui voit l’arrivée de Juan Peron au pouvoir en 1946.
L’entrepreneur embauche un ingénieur allemand, dont on ne sait pas trop quel est son vrai passé, un mécano, un ancien des Brigades Internationales, Albert sera le pilote.
En fait, Manini nous raconte comment la vie de cet homme change. Il deviend l’amant de Consuela, embauche aussi la fille de celle-ci. Mais cette dernière, une très belle jeune femme, est aussi une dévoreuse d’homme…
Le récit montre aussi la relation père/fils entre Jean et Paul, son garçon avec qui il était brouillé lorsque ce dernier avait rejoint les rangs de la France Libre, à Londres. Mais le destin fait que…
Le récit de Manini nous parle aussi de ces hommes qui ont fui en Argentine durant la guerre et qui ont voulu créer leur propres entreprises. D’ailleurs, à la fin de ce tome, on peut trouver un dossier intitulé "Don’t fly me for Argentina" ou l’on parle justement des ingénieurs allemands en Amerique du Sud.

Michel Chevereau donne du rythme à ce récit. Il redonne vie à cet Argentine d’après-guerre et nous donne l’illusion que nous sommes vraiment en Argentine entre 1945 et 1952. Les scènes d’avions sont impressionnantes. Il fait ressortir les émotions de ses héros grâce aux regards, aux expressions fort réussies des personnages.

Ce premier volet est une très belle surprise que je vous recommande sans hésiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 15 mars 2016

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