Pinocchio

 
Quelle ne fut pas la surprise du menuisier Gepetto lorsqu’il s’aperçut que le morceau de bois dans lequel il s’était mis à sculpter un pantin était magique ! Plus que d’un pantin de bois, Gepetto était donc en train de devenir le père d’un "véritable" fils : qui marchait, qui parlait, comme tous les vrais petits garçons !!!

Malheureusement, ce fils n’était pas des plus obéissants. Bien trop curieux, bien trop naïf, il était du genre à croire à chaque promesse qu’on lui faisait. Ce qu’il fait qu’il commença par manquer l’école, puis par enchaîner les bêtises jusqu’à perdre complètement de vue son père.
 

Par sylvestre, le 30 novembre 2014

Notre avis sur Pinocchio

 
Il y a des histoires que l’on connaît par cœur et vers lesquelles on ne reviendrait pas forcément s’il ne nous en était pas proposé, de temps en temps, une nouvelle adaptation en film, en dessin animé ou en bandes dessinées. Il y a des histoires que l’on connaît par cœur pour les avoir lues et relues, écoutées et réécoutées lorsqu’on était gamin… On a d’ailleurs dans ce cas-là des images bien précises en tête : celles qui illustraient le livre qu’on avait dans les mains à l’époque, ou qu’on a visionnées encore et encore sur un écran… Mais quand une nouvelle version de l’histoire en question voit le jour, la curiosité l’emporte souvent : à quoi donc peut ressembler cette nouvelle version ? Qu’a-t-elle d’original qui justifie la remise au goût du jour d’un récit hyper-classique dont on a l’impression que tout le monde a fait le tour ?

Aux éditions Delcourt, David Chauvel et Tim McBurnie vous donnent leur réponse. Sous une couvertures avec dorures, soixante-dix-huit planches en couleurs et au format se rapprochant du carré vous font revivre les aventures de l’espiègle petit pantin de bois et re-convoquent ses amis ou ceux qui au contraire auront profité de ses faiblesses. La fée et le grillon parlant ont dans cette BD moins de place que dans d’autres versions plus connues… Le directeur du cirque gagnera lui au contraire un peu plus de place. Tout comme le menuisier qui aura eu entre les mains le premier, avant Gepetto, la "bûche magique" dont sera tiré Pinocchio !

C’est avec plaisir qu’on redécouvre une histoire qui nous a marqués, gamins. C’est avec amusement aussi qu’on observe comment la magie est finalement banale dans l’univers qu’ont croqué Chauvel et McBurnie (personne ne semble étonné qu’un pantin de bois parle !). C’est avec curiosité qu’on découvre comment a été traité tel ou tel passage, avec éventuellement une pointe de déception qu’on voit que la baleine de certaines versions s’est réduite à un requin moins impressionnant.
Bref, à force de versions, on ne sait plus ce qu’on doit à Carlo Collodi et quelle ombre lui ont fait les autres, mais là n’est en réalité pas vraiment la question : place au plaisir de la lecture, au plaisir de regarder de beaux dessins et de redécouvrir une belle histoire !
 

Par Sylvestre, le 30 novembre 2014

Publicité