PILOTE
La BD, nouvelle star du 7ème Art

Cannes n’est pas si loin, on a encore un peu tous cette ambiance cinéma en tête, et ce numéro exceptionnel de Pilote vient saluer le lien étroit qui relie le cinéma et la BD. Que ce soit dans leur rapport d’adaptation, que seulement comme source d’inspiration, l’un et l’autre se sont toujours regardé du coin de l’œil, ont voulu se séduire et, au travers de ces pages, nous allons suivre ces auteurs qui nous parlent de BD et de Cinéma…

Par fredgri, le 5 juillet 2010

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Notre avis sur PILOTE #3 – La BD, nouvelle star du 7ème Art

Évidemment, l’un et l’autre ont toujours été des sources d’inspiration chacun de leur côté. le langage s’est enrichit de ce rapport. De plus en plus, en BD, par exemple, on parle de mouvement de caméra, de traveling, de zoom. De plus en plus le cinéma se tourne vers la BD pour y puiser des héros, pour y trouver des artistes qui pourront ensuite enrichir de leur savoir tel ou tel storyboard, affiche, costume ou autre décor. Car, quoi qu’en disent les esprits les plus conservateurs, la BD, au même titre que le cinéma, est bel et bien un Art à part entière, avec ses maîtres, ses experts et ses visionnaires.
depuis quelques temps déjà, certains lecteurs de BD se sont mis à vouloir faire le cinéma, certains auteurs se sont tourné vers les caméra, tandis que quelques réalisateurs se sont essayé avec plus ou moins de bonheur à la BD. Le mariage entre les deux "disciplines" est donc très largement consommé. Pour ce nouveau numéro, Pilote a donc voulu célébrer cette communion en demandant à 120 auteurs de s’exprimer, que ce soit par le biais de quelques planches, d’illustrations ou simplement en répondant à des interviews.
Qu’est-ce que représente pour vous la BD ? Et le cinéma ?
Bien sur, nous avons droit à des témoignages très variés, certains sont drôles, d’autres simplement moqueurs, ou même très sérieux. Nous avons droit à un peu de tout. Mais ce qui en ressort c’est tout d’abord beaucoup d’amour pour ces deux médiums, mais aussi du recul et de la distance. C’est assez étrange. Comme si finalement les uns et les autres repensaient à leurs expériences avec un petit soupir.
Toujours est-il que ce numéro se lit d’une traite, que c’est assez souvent très intéressant, mais surtout que c’est un plaisir de retrouver certains auteurs pour des planches inédites (Mézières, Pope, Moebius, Blutch…)
Un bon Pilote, parfaite lecture pour flemmarder à l’ombre cet été !

Par FredGri, le 5 juillet 2010

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