Pil

En ce début des années 1980, Nanami vit avec son grand-père Tokushirô dans leur grande maison familiale. La maman de Nanami a confié sa fille à son père depuis plusieurs années pour pouvoir réussir sa carrière de chanteuse en Europe.

La lycéenne aime beaucoup son grand-père, mais elle doit le sermonner régulièrement car il est très dépensier. Les fins de mois sont parfois si difficiles que l’adolescente décide de trouver un petit boulot.

Mais Nanami a aussi une passion qu’elle partage avec son grand-père, celle de la culture britannique. Le vieil homme a vécu en Angleterre pendant longtemps. Sa petite-fille, elle, voue un véritable culte à la musique punk et notamment au groupe P.I.L. Tous deux se retrouvent autour de leur esprit anticonformiste.

Par legoffe, le 27 avril 2013

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Notre avis sur Pil

Mari Yamazaki, auteur du manga à succès Thermae Romae, signe ici un one-shot empli de tendresse, qui nous emmène dans la vogue punk des années 1980, mais vue du Japon. Elle dresse ainsi le portrait d’une adolescente énergique et de son grand-père plutôt original. On ne parlera pas d’un choc des générations, mais plutôt de l’histoire de deux êtres souvent complices. Même les conflits qui naissent autour du caractère trop dépensier du grand-père font ressortir l’immense affection que les deux personnages ont l’un pour l’autre.

Tokushirô a ses défauts, mais il veille discrètement sur sa petite-fille qui se retrouve en pleine adolescence, avec toutes les questions que cela entraîne, ainsi que la découverte de nouveaux horizons, en tout premier lieu, l’amour.

L’ensemble est rythmé par la musique punk que Nanami adore. Elle rêve d’ailleurs de partir pour l’Angleterre.

Certes, le livre ne s’aventure pas sur des terrains incroyables. Pas de scénario alambiqué ici. Non, ce manga décrit simplement le quotidien de ses héros, leurs émotions, leurs joies, leurs doutes. Mais il le fait avec beaucoup de finesse et d’humour. Mari Yamazaki a un grand talent pour transmettre au lecteur les sentiments de ses personnages. C’est aussi vrai dans l’écriture que dans ses dessins qui n’ont rien d’exceptionnel en apparence, mais qui savent décrire en quelques traits des émotions qui nécessiteraient, d’habitude, de longues phrases.

Par Legoffe, le 27 avril 2013

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