PIGEON A PARIS (UN)
Tome 2

 
Après un bref retour au Japon, Lina Foujita est revenue en France, à Paris, pour continuer l’année qu’elle y passe avec son visa "Vacances travail". Elle y a retrouvé Chinatsu, sa coloc, et tous ces petits tracas qui font le quotidien des expatriés ne maîtrisant pas la langue ou les habitudes du pays où ils résident…
 

Par sylvestre, le 27 septembre 2018

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Notre avis sur PIGEON A PARIS (UN) #2 – Tome 2

 
Dans ce deuxième tome de Un pigeon à Paris, Lina Foujita se remet en scène sous les traits de cet avatar peu valorisant qu’elle s’est choisi : un énorme pigeon blanc qui pourrait bien symboliser Paris mais dans lequel on peut voir aussi la maladresse et l’inexpérience de l’intéressée dans cet univers si différent du sien.

Ce n’est pas le premier manga qui nous raconte les aventures de Japonais(es) découvrant ou vivant à Paris, mais celui-là est tout en couleurs. "Encore heureux", me direz-vous ! "Et encore, on parlera plus d’à-plat que de vraies couleurs !" Car pour ce qui est du dessin, on est vraiment "au ras des pâquerettes" ! Et c’est vrai que le style de Lina Foujita est malheureusement comparable au style des épisodes qu’on a plutôt l’habitude de trouver dans les "épilogues perso" à la fin des manga. Vous savez, ces quelques pages où le mangaka dit qu’il est bien content d’avoir fini son travail, où il remercie son éditeur et ses lecteurs pour leur confiance et où il nous apprend des choses absolument inutiles du style : "Mon chat a mangé trop de croquettes hier et il m’a empêché de dormir !" ou : "J’ai commencé le vélo car je m’empâte dans mon atelier de dessin et devant ma console de jeux !"… Mais bon…

Dans ce tome 2, on se fera conter la rapide colocation à trois qu’ont vécue Lina et Chinatsu, on parlera bouffe, réveil-matin et petites culottes. On ira faire des courses, on s’inscrira à l’université et on y suivra des cours, on s’aventurera dans les transports en commun, on ira au musée ou chez le coiffeur…

Un pigeon à Paris s’adresse plutôt aux Japonais qu’aux Français, finalement, mais le lire en VF reste sympa pour qui veut connaître l’avis de nos amis du pays du soleil levant sur la France et sur Paris sa capitale. On y trouve plein d’anecdotes sur des petites choses de la vie de tous les jours et c’est rigolo : des choses qui sont habituelles pour nous mais qui sont "exotiques", "remarquables", pour eux. On a droit à des comparaisons Japon / France, aussi, par exemple sur le prix des choses. Classique, logique, mais amusant. En bref, une découverte agréable à faire que ce manga ; pour peu que vous réussissiez à aller au-delà de l’impression que ne manquera pas de faire sur vous le style graphique…
 

Par Sylvestre, le 27 septembre 2018

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