PIERRE BAUMONT
Premières rencontres

En 1965, à Vallebreuse, Pierre Baumont dont l’enfance a été perturbée par la guerre, dirige une agence immobilière et entretient une relation amoureuse avec Caroline Berthier.
En ce mois de mai, celui-ci va faire face à des évènements douloureux.
Tout d’abord, Jacques Baumont, son père, refuse sans explication l’intégration de Caroline au sein de leur famille.
Ensuite, Pierre est témoin d’un accident mortel de la route et apprend qu’il s’agirait d’un assassinat perpétré par une secte sévissant à Vallebreuse.
Par ailleurs, à la prison de cette même commune, un détenu spécialisé dans la délation est éliminé par un autre truand.
Dans l’état du Tennessee aux Etats-Unis, une jeune femme est retrouvée morte et atrocement mutilée par un serial killer surnommé le dentiste.
Quel est donc le lien entre tous ces évènements dramatiques ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PIERRE BAUMONT #1 – Premières rencontres

« Pierre Baumont » est une nouvelle série qui comprendra au total 7 volumes, présentée par les éditions Joker dans la collection « Horizon ».
Le présent tome qui est le premier de cette série pose les bases d’une intrigue qui se déroule dans une ville fictive du département de la Côte d’or.
On fait la connaissance rapide de tous les individus qui peuplent l’histoire contée gravitant autour du personnage central qu’est Pierre Baumont.
La part du mystère reste entière sur le passé des protagonistes et sur les rapports qui pourraient exister entre les faits énumérés.

J’ai donc fortement apprécié cette BD qui nous plonge dans une atmosphère pesante, pleine de suspicion et présageant un soupçon de fantastique narrée à la sauce Chanoinat de façon chronologique et agrémentée de quelques retours en arrière.
De plus, les différents évènements s’enchaînent les uns à la suite des autres sans pour autant nous permettre, pour l’instant, de trouver véritablement le fil conducteur entre Jacques Baumont, la famille Berthier, la secte, l’assassinat d’un délateur de Vallebreuse et d’une jeune femme du Tennessee. Si ce n’est peut-être un sombre secret qui date de l’occupation allemande.

J’ai également admiré le formidable travail de Jean-Michel Arroyo qui depuis « Le Paquebot des sables » et « La foire aux frisés » a énormément fait progresser son dessin. A tel point qu’il a trouvé son propre style. J’en veux pour preuve la couverture de cet album qui est d’une remarquable beauté et qui est très significative par rapport à son contenu.
De plus, j’ai trouvé les visages plus expressifs et plus vivants.

Si vous ne connaissez pas le travail antérieur des auteurs, je pense qu’il est encore temps de faire une « première rencontre ».

Par Phibes, le 20 mars 2007

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