LES PIEDS NICKELES
Superchampions de la pêche

Les Pieds Nickelés ont décidé de prendre quelques jours de vacances pour se reposer de leurs dernières aventures. Troulali-sur-Piton semble être le coin rêvé pour se ressourcer tout en s’adonnant aux joies de la pêche. Arrivés sur les lieux, ils ont la désagréable surprise de constater une grande agitation due à l’organisation d’un concours international de pêche qui attire un grand nombre de fines gaules. Un peu dépités, les Pieds nickelés s’inscrivent finalement à ce concours dans un but bien précis, celui que récupérer coûte que coûte la prime attribuée au meilleur.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #39 – Superchampions de la pêche

Croyez-vous que les Pieds Nickelés aient vraiment besoin de vacances ? Bien sûr que non ! S’ils accusent une certaine baisse de régime en ce début de récit, ce n’est que pour repartir de plus belle dans une série d’aventures toujours plus abracadabrantesques.

Cette fois-ci, c’est l’appât d’un gain affiché lors d’un concours piscicole qui va être l’élément déclenchant de cette histoire. Toujours fidèles à leur philosophie, ils vont concocter tout un stratagème pour flouer les accros de la gaule.

Les gags sont nombreux et baignent dans une atmosphère délirante où la stupéfaction intense et la suspicion suivent le même courant. Pour preuve, la capture d’un maquereau ou d’un esturgeon dans un petit étang a de quoi de vous estomaquer.

Ce coup-ci, René Pellos affiche un style plutôt empressé comme s’il accusait un certain retard dans son travail. De fait, les dessins sont plus rapides, moins détaillés, les arrière-plans moins remplis que de coutume. Le découpage des planches sur trois bandes en hauteur au lieu de quatre habituellement trahit peut-être un manque de développement sur le thème de la pêche.
Toutefois, les personnages sont maîtrisés à souhait et apparaissent dans des postures très expressives.

Au vu de cet opus, il est de bon ton de dire que quand l’appât est là, les Pieds Nickelés ont la pêche !
 

Par Phibes, le 20 septembre 2007

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