LES PIEDS NICKELES
S'expatrient

Le chômage n’est pas payant pour les Pieds Nickelés qui, fourrés dans une arnaque aux "assédics", se retrouvent avec la maison poulaga aux miches. Echappant de justesse aux menottes menaçantes, leur portrait agrémentant la une de tous les journaux, ils conviennent qu’un changement d’air leur serait bénéfique. Le pays des ritals sera leur prochaine destination. Lors d’une étape à Nice, les 3 délurés profitent d’une indiscrétion pour détourner un paquet sulfureux à des espions qui ne tarderont pas à tout mettre en œuvre pour récupérer leur précieux bien. Ça va chauffer chez les mangeurs de pâtes !
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #95 – S’expatrient

Forts de leurs nouvelles arnaques, les Pieds Nickelés deviennent des sommités nationales très recherchées. Arborant leurs plus beaux profils à la une de tous les journaux de France et de Navarre, (sûr que dépouiller les caisses des bureaux de chômage et assécher le coffre de petits vieux, ce n’est pas joli, joli), ils renoncent à cette soudaine notoriété pour voir ailleurs s’il y fait meilleur.

Dans cet épisode, Montaubert éteint le peu de scrupule qu’aurait pu avoir les joyeux larrons en s’attaquant bassement aux personnes socialement démunies. Chômeurs et personnes âgées subissent la foudre décapante du trio. Pris au énième degré comme il est de mise dans de telles aventures, ce n’est pas forcément gênant. Bien qu’elle enraye les coups de ses détracteurs, la maréchaussée (en uniforme ou en civil) fait comme il se doit les frais des actions intempestives de la triplette infernale et se ridiculise grassement.

Au passage, on appréciera un petit clin d’œil à l’univers cinématographique de James Bond et de Mission Impossible qui permet à Montaubert d’intégrer Croquignol, Filochard et Ribouldingue dans une affaire d’espionnage rocambolesque, avec, à la clé, troc de microfilm et course-poursuite en bateau….

Lorsque sort cette aventure, Pellos a 77 ans. Grâce à ses graphiques, il prouve ardemment que l’univers "nickeléen" lui colle à la peau et se confirme au regard de son coup de patte qui continue à se renforcer. La colorisation (alternée) s’améliore également et permet de donner à ses vignettes souvent éclatées un relief beaucoup plus appréciable.

Alors, andiamo ! Cap sur de nouvelles péripéties panamo-ritalo-niçoises d’un genre humoristique toujours plus frénétique.
 

Par Phibes, le 26 avril 2009

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