LES PIEDS NICKELES
Préhistoriens

En Sibérie, la découverte d’animaux préhistoriques en parfait état de conservation motive les Pieds Nickelés à se lancer dans une opération de récupération et de vente. Malheureusement, n’étant pas les premiers à se lancer dans ce négoce très rémunérateur, les trois roublards doivent se contenter du don de trois petits blocs de glace renfermant chacun un animal d’époque. C’est à la suite de la décongélation du premier d’entre eux que débute une série de péripéties qui vont leur être profitable et leur permettre de gonfler leur bas de laine bien maigre.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #90 – Préhistoriens

A la lecture de l’intitulé, on ne peut qu’être étonné que la préhistoire ait trouvé quelques adeptes en les personnes des Pieds Nickelés, véritables dinosaures du nettoyage à sec des coffres emplis de devises. Au regard de l’aventure, on en comprend la motivation.

Sûr que l’on ne restera pas de glace devant cet étalage de forfanterie que Montaubert se fait fort de nous exhiber copieusement. En effet, quelle serait votre réaction si vous aviez la possibilité d’adopter un petit animal datant du néolithique et qui, de surcroit, se révèle des plus intelligents et des plus habiles à servir la moindre de vos exigences. Il va de soi que les Pieds Nickelés savent vite profiter de cet avantage en lançant leur nouveau compagnon dans des détournements répréhensibles.

Montaubert ne s’embarrasse d’aucun préjugé quant à la véracité de ses propos. Son scénario, totalement improbable, n’en est pas moins excellent. On s’esclaffe de l’apparition en 3 temps de ces bestioles ancestrales qui viennent servir la fringale vénale des trois larrons dans un naturel sidérant.

Pellos s’engouffre dans la brèche temporelle, tout crayon dehors. Les dinosaures auxquels il est fait allusion présentent des apparences sympathiques on ne peut plus risibles, véritable mélange racial aux particularités cocasses tel le chien « électrocuteur », le singe à la queue saisissante ou l’oiseau supersonique (avec un petit clin d’œil au Concorde). Aucun temps mort n’est à relever dans cette aventure dans laquelle la passivité des Pieds Nickelés est compensée par l’hyperactivité des trois nouveaux personnages.

Un épisode enjoué, burlesque à souhait et totalement décalé dans lequel le temps n’a aucune prise sur les protagonistes.
 

Par Phibes, le 2 mars 2009

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