LES PIEDS NICKELES
Et leur trésor

Leurs portefeuilles ayant le vague à l’âme, les Pieds Nickelés déambulent dans les rues de Paris à la recherche d’une source de revenu. Celle-ci se présente à eux sous la forme d’un épais porte-monnaie recueilli avant eux par un marchand de tapis arabe.
Décidés à profiter de ce don du ciel, ils poursuivent le maghrébin jusqu’à la côte africaine, talonnés secrètement par un sud-américain et un sénégalais. A la suite d’une agression, le détenteur du portefeuille remet au trio un plan sensé indiquer l’emplacement d’un trésor. Leurs pérégrinations les conduisent dans la forêt équatoriale.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #22 – Et leur trésor

Succédant à René Pellos, indisponible pour quelques temps, Pierre Lacroix reprend les aventures burlesques de nos trois larrons. Dans un style épuré qui rappelle sans contestation celui de Bibi Fricotin, on se complait à filer le train de ces trois débrouillards qui ne manquent pas d’audace et de chance dans leur quête d’un trésor hypothétique.

Fort de l’actualité des années 45-50 fertile en toutes sortes d’évènements, Montaubert produit, sur le thème de l’exploitation du minerai d’uranium, un scénario très simpliste mais efficace nageant dans une dynamique enjouée et même irréelle. Les Pieds Nickelés sont fidèles à leur réputation à savoir drôles, pleins de vie et de ressources et opportunistes à souhait.
Les animaux que côtoient nos héros ont été humanisés à outrance de telle façon que la communication avec les humains s’en trouve naturelle.

Les graphiques de Pierre Lacroix sont sans fioriture, aux couleurs primaires utilisées expressément à mauvais escient (ciel sans nuage jaune, sol orange, murs de maisons bleus…) et réduits à leur plus simple expression. C’est sympathique !

Par Phibes, le 13 juin 2007

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