LES PIEDS NICKELES
Courent la Panasiatique

La Panasiatique est une course automobile qui traverse plusieurs pays d’Asie. Longue de 20000 kilomètres, elle attire, comme il se doit, bon nombre de constructeurs d’autos prêts à faire concourir leur prototype.
Les Pieds Nickelés ayant constitué un petit pécule décident d’y participer. Pour ce faire, ils s’associent à Labiellecoulée, mécanicien inventeur d’un moteur révolutionnaire.
Malheureusement, leur association est vue d’un mauvais œil et certaines grosses firmes participantes prennent le parti de tout faire pour les empêcher de courir cette fameuse course.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #33 – Courent la Panasiatique

Pour cette aventure, le trio s’adjoint d’un quatrième larron spécialiste en mécanique. Ce dernier, répondant au nom approprié de Labiellecoulée, est un constructeur de voitures ayant atteint l’age de la réforme. Toutefois, si son apparence physique le relègue plutôt au rayon des dinosaures, son esprit inventif tourne à plein régime jusqu’à atteindre, de temps à autre, au grand effroi des Pieds Nickelés, la zone rouge.

Montaubert s’inspire des nombreux rallyes raid des années 50 pour construire une équipée originale et très nerveuse de ses personnages vénérés. Sur un scénario habile et bon enfant, on se plait à suivre les mésaventures animées de ce quatuor victime de la jalousie des gros constructeurs montés en syndicat. Le thème du petit créateur (vieux et fluet) contre le gros fabriquant (bien en chair et fumeur de cigares) est porteur et permet de donner du piquant à l’histoire.

La productivité du mécanicien chétif n’a pas de limites pour ce qui est de se sortir du pétrin et surprend agréablement à plusieurs reprises les Pieds Nickelés et le lecteur.

Les graphiques défilent à tombeaux ouverts, très explicites malgré leur simplicité par rapport à ceux que l’on peut voir de nos jours. Il n’en demeure pas moins que René Pellos excelle dans la restitution des émotions ressenties par les différents protagonistes. L’expressivité des visages est remarquable et apporte sans contexte du sel et de la bonne humeur au récit.

Si vous êtes amateurs du "Dakar" ou autre rallye, n’hésitez pas à partir sur les traces d’une folle équipée d’un autre âge qui vous emmènera au temps où les Citroën B 14 et Ford 1924 savaient se faire respecter.

Par Phibes, le 16 août 2007

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