LES PIEDS NICKELES
A la une

En la capitale française, alors qu’ils jouissent d’une quiétude revigorante, les Pieds Nickelés sont remis sur la sellette à la suite d’un hold-up perpétré par un trio de malfaiteurs. Etant totalement innocents, ils décident, après avoir pris la tangente, de découvrir ceux qui agissent en leurs noms. Mais la partie risque d’être ardue car le Commissaire Dublair n’est pas un fonctionnaire de police bien futé et la publicité autour du rapt de Petissalet, le roi de la cochonnaille, n’est pas pour les aider. A moins que les Pieds Nickelés prennent le taureau par les cornes et contre-attaquent résolument.
 

Par phibes, le 18 octobre 2009

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #117 – A la une

La saga des rois de l’imposture et de la fourberie surnommés "Les Pieds Nickelés" se cherche un nouveau meneur. Jean-Paul Tiberi, un fidèle à René Pellos répond présent pour cette nouvelle aventure et succède ainsi à André Manguin.

Pour ce faire, le scénariste fraîchement émoulu plonge le trio de choc dans une affaire d’usurpation d’identité de telle manière que Croquignol, Filochard et Ribouldingue se voient faire la une des journaux alors qu’ils n’ont pas encore sévi. On conviendra qu’étant blessés dans leur ego, ils ne vont pas laisser se faire la chose sans répliquer.

Jean-Paul Tiberi mène son récit dans une frénésie scénaristique assez simpliste dont le thème saura nous rappeler les péripéties du 67ème tome de la série dans lequel les Pieds Nickelés doivent également affronter des malfrats qui ont pris leur identité pour dévaliser des banques. Si on retrouve la jubilation intarissable du trio, on s’éloigne quelque peu des ambiances de l’ancien épisode. En effet, la caricature est portée à son paroxysme et se traduit par des situations rocambolesques qui manquent parfois d’effets probants. Par contre, c’est dans sa deuxième partie que le scénario prend un peu plus de consistance grâce à l’affaire de Petissalet qui révèle une tournure certes usitée mais assez sympathique.

La galerie de portraits de Jicka est bien fournie. Ce dernier n’en finit pas d’aligner des personnages de tout bord dans un style caricatural bien maîtrisé. On pourra apprécier les quelques clins d’œil qu’il s’accorde en insérant en ses vignettes des personnages célèbres du 9ème art tels Tintin, les Daltons ou du cinéma tel le facétieux commissaire Dublair qui prend les traits de Louis de Funès.

"A la une" est un épisode agréable et enjoué mais qui ne supplantera pas, malgré tout, ceux réalisés antérieurement par le tandem Montaubert/Pellos.
 

Par Phibes, le 18 octobre 2009

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