LES PIEDS NICKELES
Et le parfum sans nom

A Paris, sévit une bande organisée qui dévalise sans difficulté les banques au moyen d’un astucieux produit, le parfum sans nom, qui une fois vaporisé, endort systématiquement tout être vivant se trouvant dans le périmètre. Aucun indice n’ayant été relevé, la police est la risée de tout le monde.
Les Pieds Nickelés étant une nouvelle fois sans le sou, ils se proclament détectives privés pour enquêter sur les agissements de cette bande et tenter de récupérer « honnêtement » à leur profit quelques subsides.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #24 – Et le parfum sans nom

Nouvel opus des aventures de la truculente triplette qui, pour la énième fois, touche le fond. Grâce à l’affaire du parfum sans nom qui met en émoi la gente policière, ils vont tenter de se renflouer en cherchant à « blouser » les responsables des faits et les forces de l’ordre.

Dans un style narratif bien fourni mis en évidence par différentes couleurs primaires, ces aventures burlesques prennent la forme d’une farce tournant en dérision le système répressif. Enjouées à souhait, elles enchaînent les gags au gré des pages doubles colorisées par alternance.

Malgré leurs intentions blâmables et grâce à leur humour et leur répartie, les Pieds Nickelés apparaissent comme des « gentils » malfaiteurs dont les actions aussi mauvaises soient-elles (sans être toutefois criminelles) restent du domaine du pardonnable. La preuve en est dans le succès qu’a suscité cette série.

Ces derniers ont enfin en face d’eux un détracteur identifié, un inspecteur de police répondant au nom de Croquenot. Intègre dans son travail, malchanceux dans les affaires qu’il gère et toujours en retard d’une guerre, il est le type de bonhomme qui va subir de plein fouet l’affront des Pieds Nickelés.

Montaubert signe un scénario énergique, envolé et plein de bonne humeur. Pellos, quant à lui, libère d’avantage son crayon de façon à nous présenter un trait plus vif et mieux étudié. Selon l’expression des visages, on devine sans ambiguïté dans quelle catégorie sont classés les personnages dessinés.

Cet épisode, malgré son ancienneté, reste une aventure délirante à conseiller à tout le monde sans restriction d’âge.

Par Phibes, le 25 juin 2007

Publicité