PICO BOGUE
Légère contrariété

L’école est finie !
C’est les vacances pour Pico Bogue et Ana Ana. Au programme : vélo, copains, piscine dans le jardin et autres. Mais le jour où leurs père et mère leur annoncent qu’ils partiront une semaine en voyage sans eux, ça y est, c’est la fin du monde ! Pour Pico et sa sœur, ils seront abandonnées, ils seront des orphelins…
Comment gérer ce nouveau stress ?

 

Par berthold, le 12 novembre 2011

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Notre avis sur PICO BOGUE #5 – Légère contrariété

L’arrivée d’un nouveau Pico Bogue à la maison est source de conflits ! Tout le monde veut se ruer dessus et lire en priorité le nouvel opus des facéties de Pico !
Et bien, j’ai du attendre mon tour. C’est madame BertholD qui l’a lu avant moi. Au vu des nombreux fous-rires qu’elle a eus, j’ai su que ce tome V était très bon !

En effet, je me suis régalé à le lire. J’y ai ri de bon cœur de nombreuses fois grâce aux situations, aux dialogues et aux dessins.
Dominique Roques a une certaine sensibilité dans son type d’écriture. Elle fait ressurgir l’émotion par de simples mots qui nous renvoient à nos propres vies, à notre enfance par moments. Elle fait cela avec une telle facilité et un tel talent que nous ne pouvons qu’applaudir son travail.
Une nouvelle fois, les gags font mouche. Les situations décrites sont justes. Il y a une certaine finesse dans l’écriture, qui fait que nous nous accrochons aux personnages et que depuis cinq tomes, la famille Bogue fait partie de la nôtre.
J’ai ri, oui, j’ai ri et à gorge déployée aussi ! Lisez donc la séance de jardinage ou encore le dialogue avec le marchand de bonbons, ou aussi la scène des cerises : impayables !!! Il y a encore celle du rideau, de la promenade en vélo entre copains, du skate, les discussions entre Ana Ana et sa copine, l’arrivée de Pico chez Papic et Mamite ! Oh, je ne vais pas tout vous dévoiler, sacrebleu !

Les dessins et couleurs d’Alexis Dorval sont toujours aussi magnifiques. Ce trait tout simple fait son talent. J’en suis fan et j’en redemande ! Il sait faire ressortir l’émotion juste avec une simple expression de ses personnages : le rire, les pleurs, la moquerie, la bouderie, etc. Il sait choisir les paysages, les mettre en valeur dans certaines cases lors des scènes dites "en extérieur".

Ce n’est pas le lecteur qui aura droit à une légère contrariété de la part de Pico Bogue. Au contraire, il en redemandera.
Pico Bogue a su s’intégrer dans le paysage de la bande dessinée évitant de ressembler à Titeuf, Cédric et autres Petit Spirou. Au contraire, Pico Bogue se situe même en tête de peloton ! Et si vous n’avez pas encore fait connaissance avec le petit gars, c’est le moment ou jamais !

 

Par BERTHOLD, le 12 novembre 2011

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