PHOBOS
L'envol des éphèmères

Le Programme Genesis : une nouvelle étape dans l’aventure spatiale, mais aussi l’aventure la plus folle qu’ait connu l’Histoire.
Six femmes. Six hommes. Ils feront route vers Mars, pour y créer la nouvelle colonie sur place. Et pendant le voyage, ils auront des séances de speed-dating de six minutes, qui seront aussi retransmises sur les écrans de TV du monde entier.
Léonor a 18 ans, elle est française. Elle a été choisie. Mais Léonor a un secret, comme les autres concurrents. Et ce qu’ils ne savent pas, c’est que les organisateurs ont un autre plan de prévu les concernant…

 

Par berthold, le 23 juin 2021

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Notre avis sur PHOBOS #1 – L’envol des éphèmères

Phobos, la nouvelle série proposée par Glenat est l’adaptation en BD des romans qui ont déjà tenu en haleine de nombreux lecteurs, écrits par Victor Dixen. Et c’est lui-même qui s’occupe de cette adaptation.

Le premier tome parvient déjà, à vous captiver et vous tenir en haleine. Nous allons suivre Léonor et les cinq autres filles du projet Genesis. Concernant les garçons, nous en verrons certains lors des rencontres de speed-dating, dans l’espace. Ainsi, nous découvrons que Léonor a un secret, et que malgré cela, elle a été selectionnée. Tout comme les autres filles. Et les garçons … Quelque chose cloche et assez vite, nous découvrirons le véritable objectif des organisateurs du projet Genesis.
Dixen parvient à nous accrocher à ce récit. Les personnages ont du caractère et du charisme. Outre les jeunes dans l’espace, nous suivrons aussi un groupe de personnages sur Terre. Là aussi, nous allons voir que certains ont des petits problèmes personels, et d’autres veulent comprendre pourquoi, au vu de leurs capacités, ils n’ont pas été choisis pour ce programme.

Le scénariste fait de belles analyses de ses personnages feminins. Nous comprenons que ce seront les personnages forts du récit. A sa façon de raconter l’histoire, il a su donner du rythme et du dynamisme. Le lecteur ne décroche pas un seul instant. Il faut dire qu’il est bien accompagné par le talent de Eduardo Francisco.

Le dessin de Francisco est puissant, efficace. Il y a de très belles idées dans la mise en scène, et certains passages sont assez incroyables comme le moment de danse de Elizabeth, dans la zone de rencontre entre les filles et les garçons qui se trouve entre leurs deux compartiments. Il parvient à faire passer les émotions à travers leurs expressions. Il sait mettre en avant les moments forts du récit.
Saluons aussi l’excellent travail de Chiara di Francia aux couleurs. Son travail est assez remarquable.

L’adaptation de Phobos par son propre auteur et Eduardo Francisco est une bonne surprise.
C’est une lecture qui captive d’emblée et qui est une belle critique des émissions de TV réalité aussi, le tout servi avec un excellent suspense.

 

Par BERTHOLD, le 23 juin 2021

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