PHARAON
Le cerveau de glace

Les agents spéciaux Pharaon et Crystal de l’organisation Cobra sont envoyés sur le "toit du monde" pour enquêter sur les agissements d’un groupe terroriste qui menace l’équilibre planétaire. En effet, des renseignements top secret sont détournés et des informations erronées sont divulguées par cet organisme malfaisant.
Arrivés fraîchement au Tibet, les deux agents sont pris à parti par une bande de néo-nazis dont les intentions sont on ne peut plus belliqueuses. L’intervention inopinée d’un prisonnier dans le camp retranché de Peng-Boche permet à Pharaon de s’évader. Séparé de Crystal, va t’il pouvoir mener sa mission à bien ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PHARAON #2 – Le cerveau de glace

L’organisation Cobra a la particularité déconcertante de fixer rendez-vous à ses agents dans des lieux plutôt inhabituels. En effet, si dans le "Philtre pour l’enfer", le responsable du service gouvernemental dit "l’Amiral" donnait ses ordres à partir d’un sous-marin, dans le présent épisode, ce sont dans les égouts de Paris que se passe la discussion. Par opposition au lieu de rencontre, le site de la mission se trouve sur les crêtes de l’Himalaya.

Cet épisode est très prenant malgré un sujet largement usité sur le thème de la survivance d’une lignée néo-nazi dissimulée cherchant à provoquer le chaos dans le monde. Sous ce couvert, c’est l’organisation tentaculaire "Anti" que doivent combattre Pharaon et Crystal, adversaire perpétuel à Cobra et spécialiste de la manipulation. L’histoire est bien rythmée, saupoudrée d’un zeste de fantastique et emplie d’une bonne dose d’action et de suspense. Les changements de plans sont judicieusement exploités et surprennent agréablement.

Les personnages sont convaincants. Le docteur Zimmerman est démoniaque et égocentrique à souhait.

Daniel Hulet fait preuve d’une rigueur graphique extraordinaire. Les planches dont certaines sont utilisées intégralement débordent de dessins réalistes et envoûtants rehaussés par une colorisation sans faille. Le mélange de plusieurs dessins dans une seule vignette offre un effet visuel énergique.

Ce deuxième tome est à conseiller pour apprécier la prestation des auteurs qui, il est sûr, ne peut pas laisser de glace !

Par Phibes, le 16 août 2007

Publicité