LES PETITS RIENS DE LEWIS TRONDHEIM
Le Bonheur Inquiet

Un voyage en Italie, une souris dans la maison, un encore un voyage cette fois ci au Portugal, le FIBD d’Angoulême, un autre voyage pour les Fidji… tant de choses que Lewis Trondheim ne vous racontera pas dans cet album. Par contre, de toutes ces expériences vécues se dégagent des anecdotes insignifiantes ou petites pensés qui parsèment la vie de tous les jours, et qui forment les petits riens.

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PETITS RIENS DE LEWIS TRONDHEIM (LES) #3 – Le Bonheur Inquiet

Troisième volume des Petits Riens édité dans la propre collection de Lewis Trondheim Shampooing, ce troisième volume compile une nouvelle fournée de planches qui avaient étés publiés sur le blog de l’auteur.
Pas de nouveautés, donc, pour ceux qui suivent ses notes sur internet, néanmoins la possibilité de pouvoir les relire (les notes disparaissent au fur et à mesure que de nouvelles sont publiés sur le blog), et également la possibilité d’avoir ces planches (dont le but premier était de permettre à Trondheim de s’exercer à l’aquarelle) en version papier, ce qui est bien plus agréable.
Bien entendu, il serait malvenu de comparer les Petits Riens avec les autres albums autobiographiques de l’auteur de Lapinot. Ici, l’objectif de Trondheim n’est pas de raconter sa vie ou ses expériences (Les Carnets, Approximativement) ou de se pencher sur ses angoisses (Désoeuvré) mais juste, et tout simplement, de raconter de petits évènements amusant, en une planche, ce qui justifie l’inscription en quatrième de couverture : « un livre avec beaucoup de pas grand-chose ».
On a ainsi une vision de la vie de l’auteur livré sous un angle nouveau, à travers de petites conversations ou scènes de la vie quotidienne, mais sous arrière plan d’évènements plus autobiographiques, ses voyages par exemple.
Ces derniers , qui témoignent de la vie bien remplie de l’auteur, lui permet une nouvelle fois de nous dessiner des décors exotiques et de nous faire un peu voyager, on retrouve par ailleurs des illustrations de villes sans doutes croqués sur place. Un style graphique égale à celui des deux premiers albums et toujours aussi agréable.

Les Petits Riens est une série assez rafraichissante, pas prise de tête pour un sous, et amusante, et en lire quelques planches de temps en temps reste toujours un plaisir.

Par VincentB, le 2 mai 2009

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