LES PETITS RIENS DE LEWIS TRONDHEIM
La malédiction du parapluie

Lewis Trondheim est comme toute personne Lambda. En tant qu’individu, père de famille, dessinateur, il est confronté comme chacun d’entre nous aux aléas et aux petits riens qui ponctuent la vie de chacun. Qui pourrait bien soupçonner ne serait-ce qu’un instant, l’importance de ces petits riens en question?
Saviez-vous par exemple qu’en mangeant une Danette, c’est comme si vous jetiez un sort a une boite entière de Fingers? Avez-vous déjà ressenti la désagréable impression de vous être trompé de train alors que celui-ci partait dans deux minutes? Avez-vous déjà été atteint par la paranoïa ou encore par l’hypocondrie? Ou avez-vous déjà fait les frais d’une blague qui vous paraissait drôle un instant avant de la faire?
C’est finalement de ce genre de petits détails, d’anecdotes que sont constituées nos vies, et Lewis nous fait partager ici les siens.

Par Matt, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PETITS RIENS DE LEWIS TRONDHEIM (LES) #1 – La malédiction du parapluie

Il est bien gentil ce Lewis Trondheim avec ces petits riens, mais c’est qui d’abord Lewis Trondheim ?? Co-fondateur de L’Association, dessinateur prolifique reconnu non seulement par le public mais par la profession, directeur de collection aux éditions Delcourt, grand prix de la ville d’Angoulême en 2006 et donc président du festival en 2007… Il faut bien reconnaître que le CV est pour le moins étoffé pour cet homme qui fait souvent parler de lui de par ses propos…
Ne connaissant pas grand chose à son œuvre, c’est avec appréhension mais sans regret que j’ai décidé d’ouvrir ce tome 1 des petits riens.
On pourrait s’attendre à un quatrième carnet de bord (l’Association) mais c’est à une bd bien plus travaillée à laquelle nous avons affaire, de par la colorisation à l’aquarelle réalisée par Lewis.
Les petits riens nous présentent Lewis dans sa vie ordinaire, au travers de récits en une page sur des thèmes très variés. Alors réalité ou fiction, seul Lewis lui-même pourrait nous le dire, lui qui ne se prend que rarement au sérieux… mais il n’empêche que même si cette bd au format très plaisant ne fait pas l’unanimité parmi les lecteurs, on ne peut ressortir totalement indifférent de sa lecture, c’est en tout cas mon avis…
Forcément, certaines anecdotes me laissent plutôt froid, ou même m’indiffèrent, mais il m’est arrivé plus d’une fois de faire un rapprochement entre le récit de Trondheim et ma propre vie.
Les petits riens de Lewis Trondheim n’est pas un chef d’œuvre, mais personne ne l’a prétendu, et surtout pas l’auteur lui-même. Mieux vaut prendre cet ouvrage pour ce qu’il est, pour un hommage à tous ces petits événement qui ponctuent notre vie de tous les jours, et auxquels on n’accorde qu’une importance somme toute (trop ?) limitée. Un livre avec beaucoup de pas grand chose ? Peut-être… Mais quel résultat !

Par Matt, le 12 novembre 2006

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