PETITS MYTHOS (LES)
Poséidon d'avril

Le fait de refuser les bons gâteaux d’Aphrodite prouve bien qu’Agamemnon n’est pas, mais alors pas du tout, content. Pourquoi une telle colère ? Ben, c’est parce que Paris, le fils du roi de Troie, a piqué la copine à son petit frère Ménélas et l’a embarquée avec lui dans sa cité fortifiée. Aussi, devant l’attitude malheureuse de celui-ci, il a décidé de frapper fort en faisant, à sa manière, le siège de la ville. Il va de soi que ses aspirations guerrières ne vont pas tarder à interpeller sa bande de copains qui, il faut le dire, ne sont pas, eux aussi, en reste pour faire des pantalonnades.

Par phibes, le 10 septembre 2014

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Notre avis sur PETITS MYTHOS (LES) #4 – Poséidon d’avril

Totor le minotaure, Atlas le futur géant, Ulysse le voyageur au petit cours, Hercule le demi-dieu sans force, Agamemnon qui n’aime pas Troie et d’autres encore, reviennent pour la quatrième fois afin de nous conter leurs petits exploits bien avant d’entrer dans la légende.

Il ne fait aucun doute que les petits mythos commencent à prendre un rythme de croisière et toujours sous la plume aussi légère que prolifique du sieur Christophe Cazenove, retrouvent une fois de plus l’occasion de se distinguer dans une nouvelle flopée d’historiettes humoristiques ayant trait de près ou de très loin à la mythologie grecque. Le sous-titre de cet album donne déjà la teneur, une teneurbon enfant et pleine de clins d’œil que tout un chacun pourra apprécier à sa juste valeur.

Ici, la mythique guerre de Troie est racontée, certes dans un déroulement très libre et des plus édulcorés mais l’essentiel est là. A cet égard, Christophe Cazenove parvient à donner une version enfantine bien rigolote, bientôt suivie par d’autres récits mêlant les divinités (pas très sages) avec les fameux petits personnages récurrents, le tout en utilisant des ressorts qu’il maîtrise totalement et dont il a usé dans de nombreuses autres séries humoristiques comme Les fondus du vin, les foot-maniacs, les pompiers… En peu de cases, il parvient avec un certain succès à réveiller les zygomatiques, grâce à des chutes de bonne facture.

Philippe Larbier surfe sur la même vague désopilante que son scénariste. Son dessin, simple et efficace, le prouve amplement par le fait qu’il a imaginé les fameux héros de la Grèce antique dans leur enfance. Cet univers est bien sûr complètement ubuesque mais se suffit pour générer de bonnes petites histoires gorgées de fraîcheur que les plus jeunes lecteurs comme les aficionados de l’humour apprécieront à grosses lampées de rires.

Une nouvelle volée de strips aux accents déliés de Mythologie grecque toujours plaisants à aborder.

 

Par Phibes, le 10 septembre 2014

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