Petite mort en un acte

Dessinateur :


Scénaristes :



Coloriste :


Éditions :

GLENAT

Genre :

Humour

Policier

Sortie :
ISBN : 9782723461818

Résumé de l'album Petite mort en un acte


A l’aube du deuxième conflit mondial, la famille Buckenham apprend par la bouche du chef de famille, Arnold, qu’elle est ruinée. C’est à ce moment précis que lui rend visite, en son manoir, le richissime oncle d’Afrique du Sud, Homère Bandigton, porteur d’une nouvelle qui se veut excellente. Craignant que cette fameuse information les dépossède de leur héritage, les Buckenham assassinent ledit oncle et se préparent à dissimuler son cadavre. C’est alors que se présente, sous le couvert de l’identité d’un décorateur, un mystérieux personnage qui se révèle être le roi d’Angleterre Georges VI lui-même venu assister à une réunion secrète, à laquelle participe également le vice-président américain Truman. Ensemble, ils vont statuer sur le sort d’un scientifique dont l’invention menace la sécurité mondiale. Mais considérant les nombreux coups de théâtre, vont-ils réellement bénéficier de la quiétude légendaire des lieux ?
 

Par Phibes, le 12/10/2009

Notre avis sur l'album Petite mort en un acte


S’il est des albums dans lesquels les rebondissements sont répartis chichement, ce one-shot, a contrario, a l’avantage (et ce n'est pas Sénèque qui me contredira) de les enchaîner à une vitesse vertigineuse, à la manière d’une pièce de théâtre aux entournures vaudevillesques. Assurément, l’association au scénario entre Didier Convard et Eric Adam, est des plus bénéfiques puisqu’elle est à l’origine de cet album extraordinairement mouvementé et plein de surprises.

C’est donc dans une ambiance très british que se déroulent les péripéties au cours desquelles une mort est annoncée, celle d’un personnage qui n’aura pas droit au chapitre si ce n’est d’être assassiné et d’être baladé dans tous les coins et recoins d’un vaste manoir.

Les auteurs nous entraînent dans un tourbillon de fantaisie poussée à l’extrême. Les évènements s’imbriquent les uns dans les autres sans espoir de dénouements instantanés. L’imposante demeure des Buckenham part en vrille à l’image de ses habitants qui essuient la banqueroute et qui se trouvent à participer à une réunion secrète en présence des plus hauts dignitaires anglo/américain et d’un espion nazi, le tout grevé par l’apparition fantomatique de l’oncle d’Afrique.

Les personnages sont d’un charisme extraordinaire. Entre vénalité aristocratique, bolchevisme, amour idéal extrême et alcoolisme au dernier degré, ces derniers semblent soumis, dans un temps réduit (un acte) à un tsunami de faits aussi rocambolesques que décalés. On rie généreusement de cet enchevêtrement de faits qui servent ou desservent les protagonistes et on se délectera sur la façon dont les auteurs solderont leur équipée théâtrale en retombant habilement sur leurs pattes.

En cet album, le coloriste averti Paul se lance dans le dessin qu’il organise très sympathiquement. Tout en colorisation directe, utilisant une palette assez vive, il s’amuse à recréer l’ambiance huppée des familles aristocratiques anglaises. L’apparence de ses personnages est soignée, très agréable voire doucereuse.

Avec "Petite mort en un acte", assistez à une représentation originale et théâtralement endiablée où tout peut arriver à la condition d’être anglais et de partager bon nombre de passions… mortelles.
 

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Nos interviews liées

Entretien avec Didier Convard

Sceneario.com : Nous sommes dans la série des Gardiens du sang, avec le Triangle secret et I.N.RI., doit on parler de saga ou de feuilleton?
Didier Convard : C'est vraiment un feuilleton, depuis le Triangle secret qui est né d'un roman que j'avais écrit il y a une vingtaine d'années et que je n'avais jamais publié.
Sceneario.com : Il a été publié depuis. Didier Convard : Tout à fait, il a été publié depuis, mais je l'ai revisité car la bande dessinée est intervenue entre temps, j'ai du changer quelques axes d'écriture. Ce roman, je l'avais fait lire à Jacques Glénat et c'est lui qui a eu l'idée de l'adaptation en bande dessinée. J'avais un roman de 700 pages, le travail était titanesque. Il y avait plusieurs flashbacks dans le roman, il y en a beaucoup que j'ai traduit dans le triangle secret en quatorze ou quinze pages et puis, il y avait un gros qui était I [...]

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Interview Convard & Chaillet

Sceneario.com : Vous avez déjà travaillé ensemble sur le Triangle Secret, mais seulement sur un tome ?
Chaillet :
Oui tout à fait, dans le premier tome de cette belle saga. C'était une façon pour nous de travailler ensemble. C'était un projet qu'on avait depuis très très longtemps. J'avoue que cette petite incursion dans le domaine du Triangle Secret a été pour moi un très grand plaisir, mais avec quelque part une petite frustration : c'était un peu court.
Convard : Cela faisait bien un quart de siècle qu'on avait envie de travailler ensemble. Le Triangle Secret nous a permis de faire déjà un premier pas. Il y avait un flash-back à réaliser, et j'avais l'intention de demander à mes amis d'en faire un chacun. J'ai immédiatement pensé à Gilles, à André Juillard, à Jean Charles Kraehn, qui sont mes amis [...]

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Didier Convard

Sceneario.com: Concernant le Triangle Secret, vous avez réalisé 7 tomes, un one-shot, une deuxième saison est apparue avec INRI qui se terminera avec la sortie du 4° tome en avril prochain, y aura t-il une 3° saison?
Didier Convard: Oui. La troisième saison se rapprochera du Triangle Secret, puisqu'elle se passera du coté des Gardiens du Sang. Le Triangle Secret et INRI raconte l'histoire du coté du Christ, l' histoire des Héritiers du Christ, mais quand j'ai écrit le Triangle Secret il y a une vingtaine d'années, sachant qu'il est sorti en Bande Dessinée qu'en avril 2000, j'avais fait un énorme travail composé de plusieurs chapitres: Le triangle Secret avec INRI qui était dans le triangle Secret, une sorte de flashback du Triangle Secret. Lorsque j'ai adapté le Triangle Secret en Bande Dessinée je me suis aperçu que je n'avais pas assez de place, en accord avec les dessinateurs et l'éditeur, on c'est dit qu'on allait se donner le temps de travailler ensuite sur INRI [...]

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