PETIT PRINCE (LE)
La planète de l'oiseau de feu

La planète était belle, verdoyante, possédait une matière première abondante et bénéficiait de la protection d’un être bienfaiteur, l’oiseau de feu. Mais, un jour, pour une raison obscure, ce dernier s’est mis à en détruire sa surface, obligeant son peuple à se réfugier sur un coque-monde. Pourquoi une telle dévastation ? Est-ce le prix à payer par le petit peuple des tailleurs de pierres pour avoir exploiter égoïstement les bienfaits de la nature ou est-ce plutôt une perfidie du Serpent qui s’est immiscé dans les relations entre le roi Huang et sa sœur Feng ? Le petit Prince, fraîchement débarqué avec son fidèle Renard, va apporter son soutien avant l’irrémédiable.

 

Par phibes, le 18 septembre 2011

Notre avis sur PETIT PRINCE (LE) #2 – La planète de l’oiseau de feu

Pour les besoins de sa nouvelle création éditoriale, la maison Glénat a décidé de frapper fort, commercialement parlant, en publiant simultanément, les deux premières aventures du fameux Petit Prince cher à Saint-Exupéry. Après donc La planète des Eoliens, voici venu La planète de l’oiseau de feu, deuxième épisode qui annonce, comme le veut le concept de la série, la découverte d’un nouvel astéroïde.

Usant de la même matière poétique et enchanteresse, le consortium d’auteurs qui y participent jongle habilement entre féerie et mystères. De fait, plongé dans une course-poursuite qui va durer 24 tomes, le jeune lecteur est appelé à suivre les pérégrinations du petit héros aux dons extraordinaires qui n’a que pour seul désir d’empêcher son adversaire le Serpent d’éteindre un à un les astres.

C’est dans une ambiance qui fait appel au légendaire oiseau tiré de la tradition russe que les animateurs du Petit Prince nous entraînent. La magie du premier opus opère également dans cet épisode qui a la particularité de mettre en avant encore une fois une intrigue familiale et un héros habile dans la sauvegarde de son prochain. De fait, le ton est doucereux, plein de condescendance et, bien qu’il étale quelques mauvaisetés, fait la part belle aux sentiments les plus nobles et à de belles émotions. L’histoire se développe d’une façon bien structurée et casse la linéarité par l’introspection de quelques retours en arrière bien disséminés. De même, les personnages affichent d’avantage leurs particularités caractérielles qui sont explicitées à chaque prologue.

Au niveau graphique, on ressent, au regard du premier tome, une évolution flagrante dans le trait. Diane Fayolle semble avoir gagner en maîtrise, de telle manière que son trait est plus direct, plus arrondi, plus franc. La physionomie de ses personnages aux accents médiévaux gagne en expressions, en émotivité. L’oiseau de feu, en grande star, est des plus majestueux dans ses apparitions colorées. Les décors signés Jérôme Benoit ont également droit au registre tant ils représentent une certaine originalité, une féerie attrayante.

Comme pour la première équipée, est associé à La planète de l’oiseau de feu, un récit original imaginé par une vedette du 9ème art. Pour l’occasion, après Moebius, c’est Tebo (Captain Biceps…) qui s’invite et qui nous livre une historiette aux humeurs gloutonnes pleine d’humour et de fantaisie.

Une nouvelle aventure qui ouvre les portes du féerique et de la bonté d’âme.

 

Par Phibes, le 18 septembre 2011

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