PETIT POILU
Kramik la canaille

De bon matin, Petit Poilu a pris le chemin des champs. Happé par une moissonneuse, le voilà stocké comme un vulgaire ballot de paille dans un hangar. C’est le chat Kramik qui vient le libérer de sa situation douloureuse. Ensemble, ils se décident à arpenter la cour de la ferme. Malheureusement, son nouveau camarade est des plus espiègles et terrorise les autres animaux tels le pauvre petit Poupou, le poussin esseulé, ce qui n’est pas pour plaire à Petit Poilu.

 

Par phibes, le 12 juin 2010

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Notre avis sur PETIT POILU #7 – Kramik la canaille

Considérant sa teneur, ce septième album aurait pu, au regard du lieu évoqué, s’intituler "Petit Poilu à la ferme". Mais il en a été décidé autrement à cause de l’intervention d’un petit personnage (Kramik le chat) tout en friponnerie qui va se distinguer auprès de notre généreux héros en l’entraînant dans des péripéties de basse-cour peu avantageuses.

Conformément à la ligne directrice de la série, Céline Fraipont et Pierre Bailly signe à nouveau un épisode sans dialogue empli de juvénilité et de sensibilité qui ne peut que faire mouche auprès du plus jeune lectorat. Mettant en avant un petit personnage que l’on connaît pour son côté tendre, prévenant et honnête, les auteurs ne tarissent pas les rencontres que Petit Poilu se doit de faire à chaque fois qu’il quitte sa maison familiale. Ici, c’est l’univers agricole qui est visité au sein duquel tous les animaux qui le symbolisent sont passés au crible des sales petits coups d’un autre personnage certes antipathique mais somme toute attachant.

Bien sûr, grâce à Petit Poilu et son dévouement, les moments de canaillerie portés par Kramik trouveront leur pendant, dans des débordements de gentillesse et d’enthousiasme attendrissants. On y saisira une certaine morale qui glorifiera notre petit héros et qui ramènera tout ce petit monde agricole dans un relationnel bien complice.

Point n’est nécessaire d’expliciter le travail graphique de Pierre Bailly dont le style est en totale adéquation avec les aspirations des lecteurs les plus jeunes. Avec sa tête noire et son petit nez rouge, Petit Poilu est un personnage tout en sensibilité, craquant, qui, de ses expressions les plus simples voire enfantines, a le don de charmer au plus haut point. Chaque vignette, à la colorisation primaire, est idéale pour donner l’occasion à nos chères têtes blondes de disserter.

Un opus plein de tendresse et de générosité que les plus jeunes auront le plaisir de déguster avec passion, réalisé par deux grands enfants au cœur pur.

 

Par Phibes, le 12 juin 2010

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