PETIT MIRACLE
Petit Miracle

Enfermé depuis 14 ans à la Bastille, Denis profite de la Révolution pour assouvir sa vengeance : embobinant le pauvre docteur Guillotin, il le persuade de mettre au point sa terrible machine, prétendument pour soulager les condamnés d’une mort longue et atroce. Ce que le bon vieux philanthrope voit évidemment d’un bon œil.
Talleyrand voit clair dans les dessins de Denis et tente de le contrer, espèrant pouvoir le ramener à la raison. Mais le plus intriguant des deux n’est pas celui auquel on pense.

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PETIT MIRACLE #2 – Petit Miracle

J’avais hâte de retrouvé Denis et sa petite frimousse ambulante, et je dois dire que je n’ai pas été déçu !
On retrouve le trait si caractéristique de Griffo, qui reste très agréable à l’œil. Il donne à Denis des airs tantôt polisson, attendrissant, tantôt franchement cruel ou machiavélique.
Les couleurs sont également très belles, chaudes ou froides suivant les ambiances, avec notamment de très beaux jeux de lumière.
Paris est très bien dépeinte pendant cette période trouble de l’histoire qui a suivit la Révolution : le lecteur se croirait presque remonté dans le temps tellement l’ambiance est bien restituée. Mention spéciale d’ailleurs pour la Bastille ;o)
Mais par dessus tout, ce que j’ai adoré dans ce tome 2, c’est ce ton si différent du tome 1 : ambiance sycophante et méphistophélique, à la fois très drôle et grave : les années d’enfermement ont bien changé Denis, qui semblait si gentil. Pour venger son père il va se lancer dans une entreprise démoniaque.
A travers les faits historiques, Valérie Mangin a imaginé une merveille de scénario diabolique qui procure beaucoup de plaisir, une fois acquis que Denis ne reviendra pas dans le droit chemin. Sa vengeance est implacable et j’ai trouvé très amusant la genèse de la guillotine : o) (Même si à l’époque, ça devait être beaucoup moins drôle !). Le petit décapité n’oublie rien et fait montre d’une perversité certaine et d’un profond mépris pour les hommes.
Du coup, il est presque dommage que la conclusion de ses aventures, rondement menées, arrive dès le tome 2 : j’aurais bien aimé connaître Denis sous le Consulat, puis l’Empire…
Mais qui sait, peut-être Valérie Mangin a-t-elle déjà repris son stylo… : o)

Par PATATRAK, le 11 janvier 2005

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