PETIT MARDI ET LES ZUMINS
Passage obligé

Un déménagement, ce n’est pas pour les enfants. C’est pourquoi Voltaire retrouve sa cousine Cerise dans le jardin. Celle-ci, en suivant un papillon, a découvert au fond d’une niche abandonnée un étrange passage … Il mène à une pièce remplie de meubles et vêtements de petite taille. Cerise y a d’ailleurs « emprunté » des vêtements pour ses doudous. Les deux enfants s’y font capturer par des souris, qui parlent et sont habillées comme des humains. Elles reconnaissent que les enfants ne sont pas une menace pour eux, mais ils doivent rentrer vite chez eux.
Un problème se pose : la porte du passage s’est refermée derrière Cerise et Voltaire. Et c’est accompagnés du chien PetitMardi qu’ils vont en chercher une clé. Mais la présence des « Zumins » n’est pas bien vue par les Cramoisis, au service du surintendant global du Roi, l’infâme Scropius. Il faut faire vite !

Par beuleu, le 14 octobre 2010

Publicité

Notre avis sur PETIT MARDI ET LES ZUMINS #1 – Passage obligé

Après Château Chat, voici la deuxième incursion dans la BD pour Loïc Jouannigot, par ailleurs co-auteur chez Milan Jeunesse des aventures des Passiflores, une attachante ribambelle de lapins. Loïc Jouannigot n’est donc pas vraiment un débutant …

On ne peut nier le lien de parenté de Loïc Jouannigot avec celui de Michel Plessix (Le vent dans les saules …). C’est le même style, et on y retrouve la même finesse, la même minutie, la même richesse, la même poésie. Les couleurs à l’aquarelle jouent un très grand rôle dans cette douceur éclatante de lumière, si subtile. Les personnages sont attachants et expressifs, qu’ils soient humains, animaux … ou à roues (il suffit de regarder la couverture avec le camping-car de Petitmardi pour s’en convaincre).
Les planches sont un vrai régal pour les yeux.

Côté scénario, cet album propose une histoire dont nous connaîtrons l’issue dès la fin de l’ouvrage, mais on attend bien sûr très vite la suite des aventures des personnages. On voit que Loïc Jouannigot n’est pas un débutant : son récit est parfaitement maîtrisé, plein de suspense, de rebondissements et d’humour. Le rythme s’accélère tout au long de l’épopée de nos petits amis.
J’ai parlé de subtilité pour le dessin, mais ce scenario n’est pas en reste : Loïc Jouannigot fait passer en arrière-plan un message plus difficile en parlant sur un ton léger d’oppression et de résistance.

Bref, voici une Bande Dessinée familiale par excellence : petits et grands pourront la lire chacun de leur côté ou bien évidemment ensemble en ayant tout autant de plaisir.

Par Beuleu, le 14 octobre 2010

Publicité