PERLE BLANCHE
L'oeuvre du serpent

Les exploits des mystérieuses justicières Perle et Blanche les ont rendues célèbres et leur réputation se répand aux quatre coins de la colonie. La rançon de leur succès à libérer les esclaves fait d’elles les deux personnes les plus recherchées par les hommes du gouverneur et, il semblerait qu’Anton en fasse même une affaire personnelle.
Face aux intrigues de palais, Les deux donzelles vont devoir redoubler d’ingéniosité et de combativité pour mettre fin au trafic d’esclaves, car elles ne sont pas les seules à se dissimuler et à avancer masquées. Dans l’entourage du gouverneur, certains vont également faire appel, tout comme elles, au vaudou pour accélérer leur capture et les pendre haut et court.

Par olivier, le 10 avril 2011

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Notre avis sur PERLE BLANCHE #2 – L’oeuvre du serpent

Sébastien Floc’h mène tambour battant son scénario avec deux héroïnes bondissantes et virevoltantes dans une Afrique noire gouvernée par une aristocratie blanche poudrée et fardée.
L’intrigue est enlevée, l’action omniprésente et les surprises nombreuses. Le Vaudou dans toute son intensité originelle plane sur le récit et apporte une note de fantastique, une touche d’exotisme à l’histoire tout à fait dans l’esprit de Pirates des Caraïbes. Nous voici donc à la conclusion du diptyque, final de cette aventure trépidante, avec des personnages au caractère bien trempé qui étoffent le scénario de leurs sentiments, de leurs désirs, de leurs espoirs ou ambitions.
William, qui a l’âme d’un preux chevalier défendant la justice et qui succombe au charme de Blanche au point de changer de camp, Anton qui cristallise toute la félonie du shérif de Nottingham (Robin des bois) et du Commandant Monastorio (Zorro) réunis, le gouverneur qui, sous ses airs de marquis d’opérette pourrait bien dissimuler autre chose que de la simple bêtise et les deux jeunes justicières, luttant farouchement pour la liberté.

Le dessin de Laurence Baldetti est clair, lumineux et précis, il confer à l’ensemble de l’album une dynamique réjouissante. Alternant les ambiances d’action et de scènes plus intimistes le tout en des couleurs vives, très marquées par Nicolas Vial, elle apporte au récit légèreté et pep dans une colonie où le profit le dispute au surfait.

Mêlant harmonieusement intrigue policière, histoire de pirates, fantastique et mystères, Perle Blanche est un récit d’aventures hollywoodiennes auquel on se laisse prendre avec beaucoup de plaisir.

Par Olivier, le 10 avril 2011

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