PERFECT CRIME
Tome 1

 
Beau gosse, ténébreux, Tadashi Usobuki donne bien du fil à retordre aux services de police ! Soupçonné d’être l’auteur de plusieurs meurtres, il n’hésite cependant pas à narguer les représentants des forces de l’ordre qui, faute de preuves tangibles, ne peuvent jamais être catégoriques quand à sa culpabilité. Usobuki, tueur à gages, serait en effet passé maître dans l’art de venir à bout de ses victimes en les faisant mourir… par auto-persuasion !
 

Par sylvestre, le 23 mars 2017

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Notre avis sur PERFECT CRIME #1 – Tome 1

 
Tadashi Usobuki est un personnage ambigu, un héros dont on n’arrive pas à savoir si on doit l’admirer ou le détester. Tueur (ou pas) mais innocent (ou pas), il n’a en effet d’arme sur lui que son physique et ses mots qu’il sait employer avec un insolent (et macabre) succès. Est-ce de sa faute à lui ou de la faute de la faiblesse psychologique de ses cibles si celles-ci meurent ? Est-il légal de l’accuser quand les autopsie ne trouvent ni ne prouvent jamais rien ? En d’autres circonstances, dans d’autres réalités, il pourrait être condamnable pour harcèlement ayant conduit à la mort, mais dans Perfect crime, cette option ne semble pas de mise : Usobuki, sûr de lui, se paye même le luxe de fanfaronner pendant les confrontations qu’il a avec la police !

Avec un dessin bon sans être exceptionnel, les auteurs Arata Miyatsuki (scénariste) et Yuya Kanzaki nous entraînent dans une série de "meurtres" que pilote Tadashi Usobuki. Cette succession de tableaux vise à nous présenter le héros en nous ouvrant quelque peu l’éventail de ses "capacités". Les épisodes en ressortent plaisants à lire car ils sont assez différents les uns des autres. Côté "crédit à apporter à tout ça", on relève les explications pseudo-scientifiques visant à apporter un semblant de sérieux à la fiction. Côté fan service, on notera une ou deux scènes plus osées que les autres, et quelques scènes gore et angoissantes, également.

Le tout fait un premier tome sympa et à suivre, mais sans que Perfect crime se démarque d’entrée par une grande originalité.
 

Par Sylvestre, le 23 mars 2017

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