PÈRE ELIJAH - UNE APOCALYPSE
La mission

L’Eglise catholique est attaquée de toute part, et un homme, le Président de la Confédération des nations, exerce sur le monde une fascination qui pourrait se révéler mortifère. Dans ce contexte aux relents d’Apocalypse, alors qu’il ne reste plus aucune solution, le Père Elijah est appelé pour tenter de sauver le dernier mince espoir de l’humanité !

Par v-degache, le 24 septembre 2022

Notre avis sur PÈRE ELIJAH – UNE APOCALYPSE #1 – La mission

Père Elijah – Une apocalypse est l’adaptation du roman éponyme de l’écrivain catholique et canadien, Michael D. O’Brien, publié en France 1996 aux éditions Salvator, tout comme cette version BD !
Le Père Elijah, retiré en Israël au Mont Carmel, esprit torturé aux traumatismes profonds, est rappelé aux affaires afin de sauver le monde ! En effet l’Eglise catholique est soumise à de multiples attaques, jusqu’à son plus haut sommet ! Parallèlement, un séduisant et mystérieux homme, Président de la Confédération des Nations, mi-Macron, mi-Bill Gates, exerce une étonnante et irrésistible attraction chez les puissants de ce monde.

Sur fond d’Apocalypse et de conspirationnisme, notre moine doit se transformer en super-héros, ceint de la croix du Christ, pour sauver l’Eglise et le monde ! Sorte de Da Vinci Code catho, ce premier tome, très bavard, voit le Père Elijah abandonner la sphère monastique pour retourner à la vie séculière, tout en étant introduit dans l’élite politique de notre planète ! Dure mission durant laquelle des faits étranges vont le faire douter.

Marqué évidemment par la foi catholique, ce premier tome, qui nous balade en Italie, pose les fondements de la série apocalyptique de Michael O’Brien. On s’ennuie parfois un peu avec cette atmosphère conspirationniste et la figure du méchant maître du monde dont il faut absolument révéler le vrai visage aux yeux de tous, le tout dans un contexte mystique, mais l’ouvrage se parcourt tout de même sans déplaisir.
Le dessin de Nicolas Doucet (Les familius, Artège éditions) révèle cependant des faiblesses de proportion et de perspective qui font parfois tiquer, même si les couleurs d’Antoine Kompf parviennent à donner vie aux charmes de la campagne italienne.

Ce premier tome de Père Elijah laisse un goût d’inachevé, espérons que la suite des aventures de ce moine salvateur s’emballeront un peu, et que le graphisme suivra !

Par V. DEGACHE, le 24 septembre 2022

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