PERCEVAN
Les marches d'Eliandysse

Percevan et Kervin se rendent dans le Comté d’Antrim pour assister au mariage de la fille du comte d’Antrim, cousin de Maître Guillaume. Alors qu’ils passent au bord de la mer pour admirer le paysage, ils manquent d’être engloutis par un raz de marée. Ils s’en sortent de justesse et sauvent même une petite fille. Les parents de cette dernière vont raconter à Percevan ce que sont ces manifestations : c’est l’oeuvre d’Eliandysse, une princesse sanguinaire ayant vécu il y a fort longtemps. Cette dernière avait passé un accord avec un ancêtre du comte d’Antrim : à chaque pleine lune, une fille d’une famille d’Antrim devait lui être offerte. Mais, l’actuel comte d’Antrim n’a pu sacrifier sa fille. C’est pour cela qu’Eliandysse est en colère aujourd’hui. Percevan et Kervin ne croit pas en cette légende et vont tenter de découvrir la vérité.

 

Par berthold, le 16 septembre 2011

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Notre avis sur PERCEVAN #14 – Les marches d’Eliandysse

Percevan est de retour en ce mois de septembre 2011 pour une nouvelle aventure pleine de suspenses et de surprises.

Jean Léturgie imagine une nouvelle intrigue où ses héros vont devoir affronter le mystère d’Eliandysse. Ce récit tient la route. Le lecteur est pris dedans et suit avec plaisir Percevan et Kervin dans leur désir de résoudre ce mystère. Car mystère, il y a. D’entrée, vous vous demandez ce que sont ces étranges raz de marée et quelle en est la cause : est-ce naturel ou magique ?
Vous verrez aussi que les personnages secondaires prennent de l’importance et cachent bien leur jeu au fil de votre lecture. Léturgie n’oublie pas l’humour grâce à Kervin (malheureux de ne pouvoir manger les fameux fèves aux lards de Dame Galantine) lors de scènes assez désopilantes (les retrouvailles entre Galantine et Kervin entre autres). L’action est aussi au rendez-vous lors de scènes assez spectaculaires ou impressionnantes.

D’ailleurs, il faut saluer une nouvelle fois le travail de Luguy qui signe encore des planches d’une rare maîtrise ou d’une rare puissance visuelle. Les décors et les paysages sont magnifiques et nous en mettent plein la vue. Le navire menant à Eliandysse en page 33 est majestueux tout comme la vue sur l’île où se trouve le repère d’Eliandysse.

Ce quatorzième tome vaut le détour : il vous entraine dans un voyage spectaculaire où l’imagination des auteurs fait des merveilles pour que le lecteur soit pris dans ce monde médiéval et fantastique.

Prenez le chemin des Marches d’Eliandysse, vous ne regretterez pas de faire partie de cette aventure.

 

Par BERTHOLD, le 16 septembre 2011

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