PELELIU, GUERNICA OF PARADISE
Volume 11

Printemps 2015. Ryô Atomura, éditeur pour une maison publiant des mangas, regarde les informations. Il voit le couple impérial rendre hommage aux soldats morts au combat sur l’île de Peleliu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il n’avait jamais entendu parler de cet endroit. Mais sa mère lui apprend que son grand-père paternel, Tamaru, a combattu là-bas.

Il évoque, un peu par hasard, le sujet avec un Mangaka avec lequel il collabore, Hajime Kôda. Ce dernier lui demande s’il serait possible de rencontrer son grand-père. Ryô prend donc contact avec son papi, qu’il n’a pas revu depuis très longtemps. Son père, en effet, est mort quand il avait six ans. Lorsque sa mère s’est remariée, ils ont perdu de vue le grand-père paternel.

Tamaru est très ému de retrouver son petit-fils. Il lui raconte la fin de la guerre et son retour au Japon.

Par legoffe, le 13 juin 2022

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Notre avis sur PELELIU, GUERNICA OF PARADISE #11 – Volume 11

La série s’achève sur ce volume qui contextualise, d’une part, le projet de faire un manga sur les combats de Peleliu et qui raconte, d’autre part, le retour de la guerre des survivants. Bien évidemment, c’est ce dernier aspect qui occupe l’essentiel du manga.

Nous découvrons ainsi la destinée des personnages de la BD, toujours du point de vue de Tamaru. Il raconte son arrivée, et celle de ses camarades, sur le sol japonais après la reddition. Il évoque les pénuries, la débrouille.

Mais le livre est surtout axé sur la question du deuil et du devoir de mémoire. Nous suivons Tamaru rendant visite aux familles de camarades morts au combat, juste après la guerre. D’autres épisodes nous ramènent à Peleliu des années plus tard, lorsqu’un collectif crée un mémorial et organise la recherche des ossements des disparus.

L’émotion est donc omniprésente dans ce récit, touchant, criant de vérité et de sincérité.

Saluons le grand travail documentaire de l’auteur, qui a su raconter, au fil de la série, l’horreur de la guerre mais aussi l’esprit de camaraderie sur une île perdue du Pacifique.
Lorsque le manga est paru pour la première fois, le public a été assez déstabilisé par le style graphique très enfantin des personnages, qui tranchait avec la dureté du propos. Mais cela aura certainement apporté beaucoup, au final, pour mettre en avant le côté humain de cette tragédie, tout en offrant un vrai témoignage historique.

Par Legoffe, le 13 juin 2022

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