PEKIN, ANNEES FOLLES
La comédie des sentiments

Le cœur d’une jeune fille :

Apprenant qu’un fiancé avait été choisi pour elle par ses parents avant même qu’elle soit née, Cai-Pin a fugué. Le jour même, son « fiancé » étant venu dans sa famille pour la voir, le frère de Cai-Pin est allé la prévenir, ce qui a incité la jeune femme à vouloir rencontrer le jeune homme sans pour autant que celui-ci sache qui elle était, elle.

A sa (bonne) surprise, le jeune homme était très séduisant et de bonnes manières. Mais elle apprit qu’il vivait dangereusement, étant opposant au régime, et surtout, n’aimait pas qu’il parle de sa fiancée et qu’il dise qu’il l’aimait alors qu’elle savait qu’il ne l’avait jamais rencontrée…

Un matin de neige :

Jin-Hua est devenue la concubine d’un homme peu séduisant. Mais elle s’est faite à son nouveau train de vie qui lui permettait de dépenser beaucoup d’argent. Si cette attitude outrait ses amies, la première femme du mari les mettait encore plus hors d’elles puisque c’était elle-même qui chassait les femmes pour le compte de son mari. Cette Mme Wang était-elle sadique ou parvenait-elle par ce moyen à s’éloigner de son mari en augmentant l’effectif de sa maisonnée ?

La berceuse :

La petite enfant d’un couple séparé a vécu les premières années de sa vie avec sa mère biologique avant que le père ne la réclame et qu’elle soit élevée par sa belle-mère. Les années ont passé et la petite fille a fini par oublier qui était sa mère. Mais elle n’avait par contre pas oublié cet air que lui chantait sa mère, cette berceuse qui était le seul don que la pauvre femme pouvait faire à son enfant bien aimée…

La voix de l’aube :

Dan-Niang s’est retrouvée sans emploi jusqu’au jour où une petite annonce l’a troublée et qu’elle s’est rendue à l’adresse indiquée. C’est ainsi que Dan-Niang est devenue modèle, posant nue pour des étudiants en art dans un pays où le nu est considéré comme de la pornographie.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PEKIN, ANNEES FOLLES #2 – La comédie des sentiments

Ce second volet du diptyque Pékin, années folles laisse derrière lui le monde de l’opéra chinois qui était au cœur des récits du tome 1 pour s’attacher cette fois aux relations entre hommes et femmes en âge de se marier.

Quatre récits composent cet ouvrage.

Le premier met en scène deux jeunes gens hostiles à la tradition du mariage forcé, qui voient chacun en l’autre celui ou celle qu’il n’est pas en réalité.

Le second nous parle du concubinage, de cette cohabitation forcée entre femmes partageant un même mari.

Le troisième aborde les sujets de la séparation, de la jalousie mais aussi des enfants victimes des divorces.

Le quatrième enfin s’attarde sur l’image de la femme et sur son pouvoir d’embuer les yeux des hommes, au point qu’ils ne savent plus trop si c’est le cœur qui leur dicte certains sentiments…

Quatre histoires bien différentes pour une même thématique, donc, et traitées comme toujours dans l’œuvre de Natsuki Sumeragi avec pudeur, tendresse, compassion et raffinement. Un livre également complété par des bonus de grande qualité qui rendent la lecture encore plus intéressante puisque présentant contexte historique, contexte social et clés de compréhension. Un bijou de plus de la talentueuse mangaka à faire figurer dans votre bibliothèque.
 

Par Sylvestre, le 25 juin 2008

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