PEACE MAKER
Peace Maker

Grâce aux renseignements obtenus d’un prisonnier, les membres du Shisengumi attaquent le repère ennemi. L’affrontement est violent et sans pitié. Les coups pleuvent et les ennemis s’effondrent les uns après les autres.
Refusant de fuir, Yoshida finit par entrer en scène : sa force est colossale. Heisuke est rapidement blessé ; seul Okita semble en mesure de le vaincre.
Au même moment, Tetsu arrive sur les lieux. A la vue de ce combat, il est pris de panique et se réfugie dans un placard. Pourtant, lorsque Okita tombe, affaibli par une quinte de toux, il oublie sa peur et se précipite contre Yoshida.
Suzu, de son côté, a été envoyé pour chercher du renfort mais personne ne semble vouloir répondre à son appel et il pressent que son maître risque de perdre la vie.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PEACE MAKER #5 – Peace Maker

Ce tome démarre tambours battants en ouvrant directement le récit sur la mise en déroute de l’ennemi. Comme à son habitude, l’auteur n’édulcore pas la situation et le sang coule à flots. C’est brutal mais cela ne semble pas gratuit pour autant. En outre, on n’a pas la sensation de lire du gore en dépit du côté franchement sanguinolent de certaines cases.

A ce titre, l’auteur, qui avait déjà un trait assez foncé, durcit encore ses dessins. Le hachurage dense est omniprésent et vient renforcer l’utilisation des trames. L’impression produite est celle de la tension, de la suffocation, ce qui sert parfaitement le récit. On notera aussi la multiplicité des formes de découpage (notamment, la mise en valeur des regards pour accentuer la fureur et l’animalité) et une plus importante utilisation des lignes de vitesse pour accentuer la violence des coups.
Cependant, tous ces effets visuels font parfois perdre de la clarté aux cases. Et l’on finit par fatiguer un peu.

Du point de vue du récit, le scénario est centré sur un instant, un acte qui le point d’orgue du conflit. Pourtant, le lecteur n’a pas la sensation que la scène dure en longueur : le rythme est bon et le regard est porté sur plusieurs protagonistes.
En dépit de la bestialité de l’affrontement, l’auteur disperse des touches d’humanité çà et là : le surprenant souci protecteur de Yoshida à l’égard de Suzu, l’inquiétude de Hijitaka au sujet d’Okita et de son Kosho, le désespoir de Suzu… Mais il fait quand même attendre la fin du volume pour une touche un peu plus légère avec le Matsuri.

Ce volume marque la fin du premier cycle de la série : la tentative de coup d’état a échoué et le chef des « rebelles » est mort. Cependant, l’auteur prend soin de lancer d’ores et déjà des pistes pour les prochains opus : Suzu est toujours en vie et va probablement vouloir venger la mort de son maître ; Tetsu découvre que le meurtrier de ses parents n’était pas celui qu’il pensait ; quant à Okita, il semblerait que la maladie commence à s’emparer de lui.

Une série qui se laisse lire même si le graphisme est parfois un peu saturé.

Par KOMORI, le 10 septembre 2007

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