PEACE MAKER
Peace Maker

Ayu a été découverte. Même si elle clame son innocence, elle sait qu’il n’y a aucune issue pour elle mais elle ne se rendra pas sans se battre.
Ayant appris la rumeur selon laquelle une femme serait malmenée par des hommes en armes, Tetsu saisit immédiatement qu’il s’agit d’Ayu et que si personne n’intervient, elle sera tuée. Il essaye donc de persuader Susumu d’agir mais ce dernier semble n’y prêter aucune attention.
Lorsque les membres du Shisengumi arrivent sur les lieux, ils ne retrouvent aucune trace d’Ayu hormis son yukata, tâché de sang.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PEACE MAKER #4 – Peace Maker

Le tome s’ouvre sur la découverte de l’espionne. La tension s’installe entre les protagonistes et la fin apparaît inéluctable. Le personnage lutte, avec toute la détermination d’une guerrière. Elle est résignée mais ne partira pas sans un coup d’éclat : une scène représentative de l’esprit du samourai.
Le scénario s’assombrit encore à l’approche du dénouement. Il est plus violent, sans concession sur les rouages de la guerre. Rien n’est éludé de la tortue psychologique à la torture physique. Le lecteur est plongé dans la cruauté des affrontements et entrevoit ainsi les aspects plus sombres et tourmentés des guerriers.
Encore une fois, Tetsu sert de contre-poids : il est ce qui les relie encore à leur côté humain, celui qui bouscule, qui révèle, qui soutient en dépit du traumatisme subi dans son enfance. L’affrontement avec le maître de Suzu permet d’ailleurs de mieux le comprendre et d’éclairer ses liens avec son frère.

Sur le plan du dessin, l’utilisation de fonds de page sombres accentue l’horreur, la souffrance de la scène. L’auteur multiplie les angles de vues pour donner de la profondeur et de la densité.
Le découpage est varié, parfois sans bordure et exploite donc la totalité de l’espace mais il y a des gros plans sur des parcelles d’image qui ne sont pas toujours identifiables. Sur certaines planches, l’auteur utilise un minimum d’éléments graphiques pour mettre en valeur les mots, le Sens.
Tout est utilisé pour servir le rythme du récit et son intensité.

Un shônen efficace sur une période sombre du Japon féodal.

Par KOMORI, le 10 septembre 2007

Publicité