PEACE MAKER
Peace Maker

Tetsunosuke a 15 ans et une seule obsession : intégrer le Shinsengumi. Cette unité d’élite regroupe des combattants chargés de veiller à la sécurité de Kyoto, capitale du Japon. Le pays traverse, en effet, une phase d’instabilité politique et les Rônins du mouvement Jôi multiplient les actions contre le gouvernement en place.
Bien qu’il soit motivé, Tetsunosuke ne parvient pas à intégrer aussi facilement qu’il le souhaiterait cette organisation : encore jeune, de petite taille pour son âge, il n’est pas pris au sérieux. Et son tempérament emporté, voire colérique, n’aide pas. Son frère aîné, (qui a déjà intégré le Shinsengumi comme comptable), a beau essayer de le canaliser, de le dissuader de s’enrôler, rien n’y fait. S’il désire venger ses parents, assassinés sous ses yeux lorsqu’il était enfant, Tetsunosuke doit devenir membre de cette unité.
Après une nouvelle tentative infructueuse, et calamiteuse, Tetsu et son frère font la connaissance d’un étrange personnage, accompagné d’un cochon de compagnie dressé comme un chien. Contre toute attente, le jeune homme propose son aide à Tetsu pour le présenter au Shisengumi : s’il parvient à vaincre Sôji Okita, lieutenant de division et génie du sabre, il sera engagé.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PEACE MAKER #1 – Peace Maker

Ce manga nous plonge dans le Japon du 19ème siècle, à la fin de l’ère Meiji, sous le gouvernement Bakufu : en d’autres termes, une nouvelle aventure dans le milieu des samouraïs, sur fonds d’instabilité politique, dans la même veine qu’un Samouraï Deeper Kyô ou d’un Kenshin.

L’âge du héros et son comportement emporté le rapproche cependant plus d’un Naruto. Agé de 15 ans, il a tout d’une tête brûlée : un sanguin plein de bonne volonté mais qui manque sérieusement de réalisme quant à ses aptitudes au combat. C’est précisément ce décalage entre ses aspirations et la dure réalité qui apporte la touche comique à ce récit. Tetsu est un anti- héros comme on les aime : pas doué, proche de la quiche mais tellement tenace, et digne dans l’adversité ! Son tempérament est d’autant plus mis en valeur qu’il est constamment mis en balance avec celui d’autres personnages plus matures : celui de son frère aîné (proche de la crise cardiaque ou de l’ulcère à force de récupérer ses boulettes) ou celui du Vice Capitaine (froid, distant et rigoureux). Le seul autre personnage complètement décalé est Sôji, qui fait d’ailleurs fortement penser à Yukimura de Samouraï Deeper Kyô : le même comportement ambivalent, la même allure…mais avec un cochon de compagnie quelque peu agressif (clin d’œil à Ranma ½ ?)! L’auteur approfondit cependant le caractère du jeune héros et le complexifie : colère, culpabilité, traumatisme…

Côté graphique, il se rapproche de celui Kyô mais en moins aéré. Il y a une bonne alternance entre « semi-réalisme » et caricature pour accentuer le comique du scénario. Les scènes de combat sont intéressantes, même si les proportions des corps semblent démesurées. Cela permet, en revanche, d’accentuer l’impression de puissance, d’intensité dans les échanges. On note, néanmoins, un excès de lignes de vitesse dans certains cases, ce qui surcharge un peu le dessin.

Un titre agréable qui intéressera les amateurs de Kyô ou Kenshin !

Par KOMORI, le 9 octobre 2006

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