Pawnee

L’année 1811. Du côté de Des Moines. Angèle, accompagnée de léopold, débarque après un voyage à bord d’un navire qui amène de la marchandise de contrebande. Ils sont là pour retrouver la piste d’Alban, son frère et de Louis, le fils de l’homme qui a financé leur voyage. A Philadelphie, Angèle tente de trouver un convoi qui fait route vers Saint-Louis. Mais une révolte des shawnees empêchent tout départ. Néanmoins, la jeune femme arrive à trouver un guide, un homme qui doit livrer des marchandises dans cette ville et qui est prêt à faire le voyage, malgré le danger. Ce dernier, un dénommé Mac Leod, a surtout un autre but.
Quand à Alban, qui a vécu pendant sept ans chez les Minetarées, après avoir tué un soldat américain, il veut reprendre la route et repartir en Europe. Il prévient Sacagawea et Toussaint Charbonneau. Ce dernier l’aide à partir…

 

Par berthold, le 19 août 2013

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Notre avis sur Pawnee

Pawnee, le nouveau livre de Patrick Prugne, fait suite à Frenchman. L’histoire se situe 8 ans après. Mais elle peut quand même se lire indépendamment.
Cette nouvelle œuvre s’avère tout aussi passionnante que Frenchman. Prugne y déploie plusieurs intrigues dans ce one-shot. Nous y suivons la quête d’Angèle, le voyage d’Alban, mais aussi la vengeance d’un pawnee dont les compagnons ont été assassinés par un groupe de miliciens qui croisent aussi la route d’Alban.

Prugne signe une nouvelle fois une oeuvre forte, sauvage, superbe et humaine. Il arrive à nous surprendre et à nous agripper au contexte historique. Ce récit d’aventure nous rappelle aussi ces films des années 50, 60 où l’on voyait les colons luttant pour s’installer dans ce pays tout en affrontant les amérindiens ou les soldats anglais.
Oui, comme on peut le voir, nous rentrons dans la guerre entre soldats anglais et américains. Et de ce fait, les tribus amérindiennes sont utilisées de chaque part dans cette guerre où ils n’ont au final rien à gagner.
Prugne s’attache à nous donner de beaux personnages avec des caractères bien tranchés. C’est avec un réel plaisir que le lecteur s’identifie aux héros de cette saga qui nous rappelle le sublime Fort Wheeling d’Hugo Pratt. Et là où l’auteur de Corto Maltese sublimait son noir et blanc, Prugne fait ressortir la lumière de ses couleurs. Ses planches sont vraiment magnifiques. J’avoue qu’au départ, je passe plus de temps à admirer son trait et les couleurs que de lire l’histoire.
Retrouver ce genre de récit avec des planches de cette qualité, cela ne se manque pas !

Alors, courez jusque chez vos libraires et procurez vous sans hésiter ce bel ouvrage de grande qualité qui nous offre l’un des meilleurs récits d’aventures de ces dernières années !

 

Par BERTHOLD, le 19 août 2013

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