Le Pauvre Chevalier

Médius, financier de choc et son bras droit, Métatarse, sont en voyage d’affaires.
En chemin, il croise un chevalier. Celui-ci à la mine triste, ainsi que son cheval. On le nomme le Baron Nul, Comte de Surnombre, Marquis de trop et seigneur de Camelote. Il va raconter ses mésaventures à ses deux compagnons de route :
c’est lorsqu’il fut, par mégarde, invité au chateau du Roi Arthus qu’il chût entre la Reine et sire Lancelot Dulac, découvrant une vilaine affaire d’état….

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le Pauvre Chevalier

F’murrr est vraiment un auteur à part.
Il a débuté en 1971 à Pilote en écrivant et dessinant des gags humoristiques sous le titre Contes à rebours qui deviendra plus tard Au loup !.
C’est en 1973 qu’il se fait vraiment connaître avec la série Le génie des alpages (13 tomes à ce jour).
Il va écrire Jehanne d’Arc (1976) suivi de Tim Galère (1980 et 1984), Robin des Boîtes , Les aveugles (1992), Le char de l’état dérape sur le sentier de la guerre (1987), entre autres.

Avec Le Pauvre Chevalier , F’murrr revisite la légende arthurienne.
L’auteur pratique un humour parodique, du non-sens avec talent. On croise au fil des cases certains personnages de ses autres oeuvres comme Robin des Boîtes, Jehanne d’Arc qui, forcément, vont en découdre.
Mais si l’oeuvre amuse, on a pitié de ce Pauvre Chevalier. C’est tout le talent de F’murrr, ça : rendre un personnage pitoyable intéressant;
Le dessin est toujours réussi. C’est un récit bourré d’imagination, on croise des personnages pittoresques, des scènes farfelues. On a droit à une grande scène de bataille "hollywoodienne".

c’est un grand moment de bande dessinée. Le format de l’album chez Casterman est intéressant : c’est plus un format "comics".
Si vous appréciez Le génie des alpages, découvrez Le Pauvre chevalier.
Une réedition est parue chez dargaud en 2003, en format normal.
C’est une bonne occasion de (re)découvrir un grand classique de la bande dessinée.

Par BERTHOLD, le 19 octobre 2006

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