PAULETTE COMÈTE
Reine des gangsters intérimaire

Qu’il est difficile d’être une super héroïne qui patrouille la nuit dans Paris…
Paulette est étudiante le jour, elle doit se trouver un stage chez un avocat, il faut courir après les signatures, c’est la course, et ce voisin qui fantasme sur elle, qui rêve de la toucher, de la voir nue n’est pas là pour arranger les choses…
La nuit, elle devient Paulette Comète, la belle justicière qui séduit les gentils comme les méchants.
Lors d’une de ses patrouilles elle tente de rattraper Coco l’Embrouille après qu’il ai volé des bananes. Elle finit par tomber sur Monsieur d’Italie, un des membres de la Ligue des Gentilshommes Invisibles. A la fois fascinée par ce monde qui s’ouvre à elle et gênée par le sort réservé aux "méchants", Paulette va devoir courir plusieurs lièvres à la fois, sa vie d’étudiante à la Fac, chez elle avec sa mamie, dans las bas-fonds avec Coco et les autres et sa carrière de super-héroïne… Sans compter que tous tombent systématiquement sous son charme…

Par fredgri, le 20 février 2012

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Notre avis sur PAULETTE COMÈTE #2 – Reine des gangsters intérimaire

Deux ans après le précédent album voilà la suite des aventures de la troublante Paulette Comète.
"Troublante", car l’accent est vraiment mis sur la beauté de la jeune fille et sur les effets de cette beauté sur tout ceux qu’elle croise. A cet ingrédient de base on rajoute une certaine candeur naïve et on obtient à la fois une héroïnes en complet décalage et une tonne de situations toutes plus burlesques les unes que les autres.

On est donc dans une parodie de genre complètement décomplexée qui se dévore sans trop se prendre la tête. C’est à la fois très fluide, imaginatif, drôle et incroyablement sexy. Un bon mélange pour une série qui gagne en qualité dans ce deuxième opus.

Car, forte du premier album ou les auteurs plaçaient les bases, cette suite démarre sur les chapeaux de roue en ne se perdant plus dans des demi-mesures. Certes on découvre l’existence de ce cercle de la Ligue des Gentilshommes Invisibles, mais très vite c’est intégré et on continue la route. Par contre, on sent déjà poindre une critique d’un certain système qui oppose d’une part les nantis privilégiés qui opère avec nonchalance sans réellement prendre cas des autres qu’ils jugent de manière expéditive et d’autre part des individus qui doivent se terrer par peur de ce système. Bon, j’extrapole peut-être un peu, mais le parallèle ne me semble pas si innocent que ça à la finale.

Le scénario est donc à la fois très frais, enlevé et incroyablement bien rythmé. Il nous balance d’une situation à l’autre, en équilibrant très bien le côté ouvertement rocambolesque de cette histoire. On rit très souvent car tout fonctionne très bien, dès le début.

Graphiquement, j’ai le sentiment que Christian Rossi s’est plus investit que pour le précédent album. Le dessin est absolument magnifique, très dynamique. Une vraie réussite.

Si vous ne connaissez pas cette série qui nous promet de très bons albums a venir, n’hésitez plus pour vous lancer dans l’aventure !

Par FredGri, le 20 février 2012

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