PATROUILLE DES CASTORS (LA)
Intégrale 3 - 1960 - 1963

 Troisième volume de l’intégrale de la patrouille des castors et, bien entendu, troisième réussite ! Comment cela pourrait-il en être autrement ? Inutile de vous présenter cette série que tous connaissent bien. 

Le traître sans visage est la première aventure de cette intégrale. Cette aventure est l’archétype des histoires de castors c’est à dire une sortie classique entre scouts sur base de défi et un événement perturbateur qui n’arriverait jamais à aucun d’entre nous mais c’est là qu’est la beauté de cette BD. En l’occurence, une vaste histoire d’espionnage menée à son terme de rebondissements en rebondissements et permettant la sauvegarde des relations diplomatiques entre la France et les USA. Un vrai bon moment d’aventure mais qui est tout de même, un peu daté.

Le signe indien permet au lecteur de rester dans l’ambiance de la première histoire avec encore une grande aventure mais qui passe un cap car l’un des héros éphémère va mourir. Grâce au dossier documentaire qui est joint à l’intégrale on apprend que le titre "Le signe indien" n’a en réalité aucun lien avec l’album et c’est seulement dans la dernière planche que Charlier s’est dit que ce serait une bonne idée de trouver un lien entre l’aventure et celui-ci.

Les loups écarlates est clairement une sorte d’hommage rendu à Baden Powell fondateur du scoutisme. En effet, elle met en exergue le fondement même du mouvement scout qui est de permettre aux jeunes défavorisés de faire autre choise que de traîner ou de commettre des actes illégaux. Sur fond de vol les castors vont réussir à stopper un odieux trafic de mobylettes et à sortir de la rue plusieurs jeunes.

Enfin, Menace en Carmague est monté comme un polar un peu noir qui permet au lecteur de s’immerger pleinement dans cette si belle région. Le dossier docuementaire permet là aussi de connaître les intentions des auteurs lorsqu’ils ont réalisé cette aventure.

Bref, 4 histoires exceptionnelles et un superbe album que l’on doit mettre au crédit une fois encore de Dupuis !

Par PEK, le 30 octobre 2012