PATRICIENS (LES)
L'imagination au pouvoir

Taq est un écrivain frustré ! Il rencontre pourtant le succès avec ses livres mais ce qu’il écrit ne lui plait pas. Sa vie va changé quand tout à coup des personnages imaginés dans son esprit vont apparaître dans la réalité.

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PATRICIENS (LES) #1 – L’imagination au pouvoir

Cet album a le mérite de susciter la curiosité car il est l’œuvre du scénariste Diaz Canales, rendu célèbre par la magistrale série Blacksad. L’auteur change complètement de registre pour aller vers l’humour accompagné par un dessinateur, se situant aux antipodes de Guarnido. Malheureusement, une fois la curiosité passée on déchante très vite.
Contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas du tout facile d’être drôle. Et on s’en rend encore plus compte quand un auteur talentueux s’essaie sans réussite à ce genre délicat. On se dit alors que peut-être l’humour est culturel, et que cet album fait rire de l’autre côté des Pyrénées. Mais ce qui reste assez surprenant c’est la façon dont a été pensé le scénario. D’une idée originale, avec cet auteur envahi dans la réalité par ses personnages imaginaires, les auteurs ont transformé cela en fourre-tout incompréhensible. Cela part dans tous les sens, l’histoire est complètement survoltée et sans aucune cohérence. La mise en scène n’aide en rien avec des planches surchargées et un style « gros nez » caricaturale proche de la BD pour enfants. Mais étant donné le contenu, la jeunesse n’est pas le public visé… On regarde alors la date de publication en se disant que c’est une œuvre de jeunesse savamment rééditée, mais non, même pas.
Cet album reste donc un mystère et difficile de savoir si il y aura beaucoup de lecteurs qui essaieront de le résoudre en lisant le tome 2.

Par Arneau, le 15 juin 2009

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