PATHFINDER
L'enfant de Lamashtu

 
Valeros et ses compagnons ont été faits prisonniers par les Gobelins dont ils avaient cherché le campement. C’est dans des conditions bien inconfortables qu’ils ont été ligotés et c’est donc sans trop pouvoir offrir de résistance qu’ils vont être obligés de boire l’eau de Lamashtu, une potion dangereuse pouvant corrompre l’esprit ou déformer le corps de celui qui y trempe ne serait-ce que le bout des lèvres. Heureusement, l’elfe Merisiel avaient échappé aux Gobelins et a pu œuvrer pour libérer Valéros, Seoni, Ezren, Harsk et Kyra…
 

Par sylvestre, le 27 avril 2016

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Notre avis sur PATHFINDER #3 – L’enfant de Lamashtu

 
C’est de trois tableaux, dessinés par autant d’auteurs différents, que se compose ce troisième tome (l’ultime du cycle) de la série BD Pathfinder, série officielle relative au jeu de rôles du même nom. L’univers est très heroic fantasy, avec créatures fantastiques, sorts en tous genres et combats mémorables… Mais l’adaptation en images de l’aventure en question laisse vraiment à désirer. Côté graphique, c’est très fourni, très chargé, assez illisible et avec des couleurs flashy pas vraiment jolies qui n’aident en rien à une meilleure compréhension de ce qu’il y a à voir dans les vignettes. Et ces vignettes, de plus, sont séparées par de fines bandes noires, ce qui n’est là non plus pas la meilleure solution pour qu’on y voie clair, surtout lorsque les ambiances sont très sombres. Et côté histoire, c’est assez bâclé : les spectaculaires scènes de combat, gore, ont la part belle, mais les choses plus terre-à-terre en pâtissent : on a du mal à comprendre comment Merisiel vient au secours de ses amis et on ne peut que constater l’insolente chance qu’elle a lorsqu’elle réussit à les libérer ! Et je vous passe les mystères qui planent sur comment des héros abattus d’avoir été faits prisonniers redeviennent au top de leurs capacités en deux temps trois mouvements…
Bref, c’est visuel, certes… C’est puissant… Mais c’est tout en approximations et en illisibilité : l’intérêt n’y est donc pas.
Tout ça pour un prix qui fait mal. En conclusion : restez-en à la version jeu de rôle, à moins d’être justement un addict forcené du jeu qui trouvera lui dans ces pages matière à se satisfaire. Il y a pourtant les flashbacks dans le premier récit qui sont sympa. Mais seul le troisième récit tire plus que les autres son épingle du jeu : grâce à son graphisme un cran au-dessus des autres, grâce à l’originalité qu’il offre de nous montrer des séquences déjà vues, mais cette fois du point de vue du héros Gobelin, et grâce à l’humour de sa chute.
 

Par Sylvestre, le 27 avril 2016

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