PASCAL BRUTAL
Quattro

On le bade tous, « Scalpa ». C’est l’homme de la situation, l’homme viril par excellence, celui qui pourrait faire tous les métiers du monde (même le plus vieux) avec talent. Star de la chanson ou de cinoche, rappeur millionnaire, footballeur pro, gérant de supermarché ou justicier… La vraie vie, quoi… Et la classe. Ouéch, il est à l’aise partout, Scalpa. Il donne des leçons à tout le monde. Ce mec, on peut le dire, c’est vraiment la chatte à sa mère ! C’est vraiment un putain de tar-ba de sa race. On le kiffe trop ve-gra, la preuve, demandez autour de vous, c’est que tout le monde aimerait coucher avec lui !

Par sylvestre, le 21 septembre 2014

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Notre avis sur PASCAL BRUTAL #4 – Quattro

Brutal revient et enfile cette fois encore plusieurs costumes. Il n’y a pas de doute, ce héros de bandes dessinées est vraiment le père, le fils ou l’amant qu’on aimerait tous avoir : quel style il a, ce meeeeec ! On adoooore ! Sûr de lui, la gourmette au poignet, taillé comme un roc et toujours prêt à prouver que c’est lui le meilleur ; cela peut-être grâce à ses baskets torsion.

L’auteur Riad Sattouf nous amuse une fois de plus avec ce héros à la virilité exacerbée, avec ce swag dont tous les traits et tous les travers sont exagérés. Les situations dans la BD sont grotesques et les contextes absurdes. Les personnages n’y ont que des attitudes et des comportements décalés et leurs dialogues, au ras des pâquerettes, sont dits avec cette solide assurance qu’ont les gens sans cervelle qui se croient au-dessus des autres. C’est risible, ô combien caricatural ! Et ça nous fait marrer, parce qu’éventuellement, on en connaît des gens qui ont en eux un petit peu de Pascal Brutal.

Scalpa, c’est celui qui siffle les meufs, qui montre les pectoraux, qui s’habille trop ouèche, qui se la pète trop grave, qui a du succès alors qu’il énerve… Mais qui est de bonne foi. Rapport à la taille de son cerveau ? La misère intellectuelle enrobée de certitudes en plastique, quoi. Bref, c’est le mec que les filles fuiraient, en vrai. Mais qu’on aime tous et qui nous plaît parce qu’heureusement, il n’est que de papier !

Gras et sans détour. Du simple et direct, de l’impactant, du coloré flashy, du macho de supérette, de l’anti-héros… De l’humour Fluide Glacial, quoi ! S’il n’y avait pas Alain Madelin, on voterait pour Pascal Brutal, c’est sûr !

Critique et jubilatoire.

Par Sylvestre, le 21 septembre 2014

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