PARKER
Le chasseur

Parker vient de s’enfuir de prison, il n’a qu’une idée en tête, récupérer l’argent que ses ex-associés lui ont volé. Mais d’abord, il faut qu’il retrouve Lynn, celle qui l’a trahi, celle qu’il aimait. Elle sera le début de piste qui devrait l’amener à son argent…

Par fredgri, le 29 mars 2010

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PARKER #1 – Le chasseur

A peine 1 an après la sortie de la version US de l’album Dargaud lance, avec une excellente traduction de Tonino Benacquista, ce premier volume de Parker, adapté de la série de romans écrite par Richard Stark.
Alors, non seulement le texte en lui même est sublime, très sec et prenant, mais en plus Cooke a su aussi jouer avec modération sur l’utilisation des textes originaux. Et pour souligner ça nous avons droit à pratiquement 13 premières pages muettes, du très grand art, un sens de la narration à son meilleur niveau. De l’excellente BD tout simplement.
De plus, le héros sort complètement des archétypes habituels, il n’y a aucune émotion en lui, juste une volonté indéfectible. Ce Parker est en chasse et rien ne pourra l’arrêter. Mais, même si, en effet, on sort des sentiers battus, mine de rien on est encore bel et bien dans la tradition du récit noir, un héros pas si propre, qui s’oppose au milieu, il y a des vamps, il y a des flics pourris, des petites frappes, de l’argent. Par contre, c’est vrai que le suspense est un peu passé. Le récit est donc très prenant et l’album se dévore d’une traite, sans sourciller. Et j’aurais tendance à me dire que tout ne vient évidemment pas que de la qualité littéraire de l’album, mais bel et bien du savoir faire de Darwyn Cooke que l’on connait depuis un bout de temps.
En effet, cet auteur tout droit sorti du monde de l’animation, a su très tôt se démarquer de ses maîtres comme Timm. Son approche plus sombre, son sens des atmosphères et son amour pour les ambiances passées lui ont permis de nous régaler avec des projets comme Catwoman, New frontier… C’est donc assez logiquement qu’on le retrouve avec cette adaptation du Hunter ! Ici son trait est encore plus épuré, il joue avec les masses, avec les couleurs, les blancs, il ne se lance pas dans des cases trop explicites, préférant rester dans une approche assez sobre afin d’amplifier l’effet violent et brut de l’intrigue.
Cooke doit prochainement sortir le tome 2 de son Parker chez IDW, espérons juste qu’il saura garder le rythme, histoire qu’on continue à se régaler !!!

Par FredGri, le 29 mars 2010

Publicité