Paradise Island

Paradise Island, un nom évocateur de palmiers, de mer bleue, de sable blanc et d’hôtels tout confort où de riches touristes flemmardent sur des chaises longues en buvant des cocktails colorés.
C’est le décor paradisiaque que vont découvrir Chloé et Tom qui viennent de remporter un séjour dans cette île. Mais grande sera leur surprise en découvrant que tout est fait sur place pour échauffer leur libido et assouvir leurs désirs provoqués par des hôtes et des hôtesses très attentionnés.

Par olivier, le 23 février 2012

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Paradise Island

Paradise Island est une histoire légère, claire et acidulée où les couples se laissent aller à des expérimentations sexuelles pimentées d’exotisme avec une libération des préjugés, tabous et autres freins à l’épanouissement sexuel.
La différence d’appréhension de ces jeux dans le couple est sensible. Tom dés les premières heures du séjour n’hésite pas à se laisser aller dans la bouche gourmande d’une masseuse, protestant fort mollement qu’il est fiancé.
Il n’y a d’ailleurs que les protestations qui restent molles dans ce paradis des sens où les clientes comme les hôtesses sont sublimes et les hommes jeunes sveltes et musclés.
Totalement décomplexés, les couples s’adonnent au plaisir sans retenue, laissant leur imagination conduire leurs ébats. Tom et Chloé, qui ne s’attendaient pas à se retrouver sur une ile de la tentation où les actes vont plus loin et plus profond que les paroles, vont se laisser guider par leurs hôtes. Au début, Chloé se montre très réticente, acceptant quelque peu gênée des soins qui vont jusqu’à l’épilation totale et la transformation radicale de sa garde robe. Les scrupules de Tom sont beaucoup moins marqués et il incite avec chaleur sa compagne à consommer sans complexes les services offerts par les masseurs du complexe.

Sur cette ile où tout n’est que lascivité, luxure et volupté, le jeune couple va découvrir des horizons sensuels et polissons où la fidélité reste purement sentimentale, mais où le plaisir des sens électrise les corps qui se laissent aller à la pure jouissance physique. Rien n’est tabou, le désir et la sensualité se résolvent dans la jouissance partagée, même si quelques fêtes un peu inquiétantes peuvent se finir par des jeux beaucoup plus pervers et moins consentis.

Le scénario est bien évidement léger et n’est qu’un prétexte à une débauche de corps superbes, d’actes explicites avec une pincée d’humour qui donne à l’album son coté pétillant.
Le dessin de Teufel, allié aux couleurs très chaudes d’Angus est plus que suggestif sans jamais sombrer dans le porno glauque. C’est une ode à la volupté, au plaisir sans interdit.

A lire à deux et plus si affinités …

Par Olivier, le 23 février 2012

Publicité