PAPYRUS
La métamorphose d'Imhotep

Papyrus et son ami Imhotep, dans leur barque, faisaient la course contre l’embarcation de la princesse Théti-Chéri et de ses rameuses en direction de Sakkarah où une statue allait être édifiée pour rendre gloire à Pharaon qui allait ouvrir les festivités de Heb-Sed. Alors qu’ils rivalisaient sur le Nil, leur course fut arrêtée par la nécessité d’aller sauver d’un crocodile un vieil homme qui se noyait.

A Sakkarah, Pharaon ne connut que des problèmes : la statue se brisa pendant les manœuvres, ce qui fit dire au peuple que la malédiction allait s’abattre sur l’Egypte et Pharaon fut même empoisonné. Cette succession d’événements était l’œuvre des prêtres de Memphis dont le chef se voyait bien remplacer Pharaon sur le trône. En effet, si lors de la fête d’Heb-Sed, Pharaon ne pouvait pas réussir une certaine épreuve physique, il serait déclaré inapte au pouvoir.

Pharaon empoisonné, l’avenir de Théti-Chéri et de ses amis s’annonçait bien sombre. Vint l’idée à nos jeunes héros de faire jouer le rôle de Pharaon à l’homme qu’ils avaient sauvé du crocodile ; homme qui ressemblait beaucoup au souverain.

Mais la supercherie risquait bien d’être mise à jour. Il s’agissait alors à Papyrus d’aller chercher un antidote pour guérir Pharaon. Un contre-la-montre lourd de conséquences en cas d’échec…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PAPYRUS #8 – La métamorphose d’Imhotep

Huitième tome de la série-Nil (euh… de la série-fleuve) Papyrus, "La métamorphose d’Imhotep" est une des aventures de ce héros très apprécié des jeunes lecteurs. Comme pour tous les autres tomes, De Gieter a fait appel à la mythologie égyptienne et aux coutumes de la période pharaonique pour élaborer cette histoire. Ainsi, le fantastique vient cette fois au secours du réalisme sous les traits du dieu crocodile et du dieu ibis. Mais ceux-là ne font pas tout et Papyrus, tout comme ses amis, a maintes fois l’occasion de prouver qu’il est un héros dégourdi !

L’intrigue est bien sympathique même si assez cousue de fil d’or (héhé, quoi de plus naturel pour une histoire mettant en scène Pharaon !), les dessins donnent parfaitement vie aux personnages et les couleurs, bien que trahissant un certain âge, sont tout ce qu’il y a de mieux pour rehausser le trait classique du dessinateur.

On apprendra au cours de cette lecture différentes choses sur la cité de Sakkarah, sur les dieux égyptiens ou sur les coutumes des gens d’alors; initiative pédagogique toute logique pour ce type de bande dessinée qu’on ne peut donc que conseiller à tous.

Par Sylvestre, le 2 octobre 2006

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