PAPIER
volume 5

Papier se construit sur une succession de récits courts aux multiples styles. Sous une couverture du franco-italien Grégory Panaccione qui propose une suite à son album Match, nous rencontrons les belges Martin Singer et Netch, le néerlandais Sam Peeters, le portugais Sama, les français Vincent Lefebvre, Stéphane Ollier, Timothé le Boucher, Ohm, Davy Mourier, Dominique Mermoux et Julien Frey et le brésilien Caetano Melo dos Santo !

Par fredgri, le 23 avril 2015

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Notre avis sur PAPIER #5 – volume 5

Papier, c’est la petite "revue" de création de Delcourt menée par Trondheim sous le label Shampooing. Au début il y avait des thèmes plus ou moins imposés, mais petit à petit la direction éditoriale s’est libérée de cette contrainte.
Papier revient donc ici avec un sommaire toujours aussi varié et somme toute très intéressant.

L’ensemble se lit toujours assez rapidement, c’est vrai, mais cela reste une excellente lecture, pas prise de tête ni prétentieuse. Même si pour le coup j’avoue être un peu passé à côté de quelques histoires comme "Frapper" de Singer, "Autobiographie réelle et véridique" de Vincent Lefebvre, ou encore "Shogo et les chiens" de Timothé le Boucher ! En contre partie j’ai beaucoup aimé "Autobiographica" de Sama, "Le film" de Peeters et bien sur "Partie de pétanque" de Panaccione !

Papier continue donc sa route avec intégrité. Peut-être que ça part un peu dans tout les sens, qu’il est difficile de vraiment en tirer une identité particulière, toutefois je trouve que progressivement ces volumes ressortent comme des vrais viviers de talents, avec des jeunes auteurs qu’il faut surveiller.
Alors, en fin de compte, peut-être que la vraie force de Papier et de ses deux éditeurs est là, cette capacité à servir de tremplin en proposant un espace d’expression vierge… !
De ce point de vue là on reconnait bien là la patte de Trondheim qui encadre le tout avec lucidité, démontrant que même si le support rappelle fortement les mangas, que l’esprit nous renvoie vers les blog, vers les indés, il y a encore la possibilité d’animer un titre anthologique de ce genre, sans emphase, tout en permettant un chouilla d’expérimentation !

Papier est donc là pour durer, croisons les doigts !

Par FredGri, le 23 avril 2015

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