PAOLA CRUSOÉ
Jungle urbaine

Une fois le radeau construit, Xavier, Rachel, Yoann, Paola et Bénédicte prennent la mer et quittent l’île déserte ou ils avaient échoués… Entre temps, arrivée  elle même sur l’île, Ana, la maman, ne trouve évidemment plus personne !
Mais voilà, en mer le radeau commence à se disloquer, Paola et Bénédicte se retrouvent séparées des autres et Xavier ne les voyant plus plonge vers une île qui se profile à l’horizon, laissant Xavier et Rachel seuls sur le reste du radeau.
Tout ce petit monde est donc séparé ! Vont-ils réussir à se retrouver ?

Par fredgri, le 26 mars 2015

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Notre avis sur PAOLA CRUSOÉ #3 – Jungle urbaine

Dernière partie de cette très agréable trilogie familiale sur fond d’aventure palpitante !

Car dès le premier volume on est tombé sous le charme de cette famille des plus ordinaires qui se retrouve du jour au lendemain sur une île déserte et qui doit alors apprendre à survivre. Le scénario de Mathilde Domecq est à l’image de son graphisme, chaleureux, plein de charme et faussement naïf. Car même si le ton reste encore assez "jeunesse" le fond de l’histoire traite de survie, d’un drame qui pourrait vite tourner à la catastrophe s’il n’y avait pas cette étincelle de positivisme qui se glisse régulièrement.
On devine déjà comment tout ça va se terminer, bien sur, malgré tout le scénario est très habilement rythmé, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de théâtre et de petites facilités tout de même pour nous garder en haleine tout du long.

Ce dernier volume est donc là pour conclure et pour ramener ce petit monde à la réalité urbaine. Toutefois, l’auteur n’alourdit pas son propos de grandes leçons sur la différence entre la vie sur l’île et les villes modernes, non, elle reste en retrait et se concentre sur les personnages, avec beaucoup de finesse. En contre partie, il faut tout de même avoir lu les deux précédents volumes pour bien apprécier l’évolution des évènements, pour comprendre que la jungle est bien partout, qu’il s’agisse d’une île ou des rues d’une ville. On a juste parfois du mal à croire à toutes ces petites coïncidences qui s’accumulent à la fin, mais le principal n’est pas là…

Tout au long de ces passionnants trois volumes on aura donc rencontré une famille qui s’est progressivement découverte, mais on aura eu le plaisir de croiser la route de cette artiste, Mathilde Domecq, qui n’a pas finit de faire parler d’elle, croyez moi !

Une excellente série tout public que je conseille autant aux grands qu’aux plus jeunes !

Par FredGri, le 26 mars 2015

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