PANDORA
Volume 2

Beaucoup de monde dans ce deuxième volume qui compte 37 récits complets parmi lesquels on retrouve, entre autre, Jean-Marc Rochette ("Extinction"), Jirô Tanigushi et Masayuki Kusumi ("Menu d’hôpital"), Jean-Claude Götting ("Un bon fils"), Vittorio Giardino ("Oublier, jamais !"), Michel Pirus ("Canetor"), Jean Pleyers ("La caverne de l’infini"), Terreur Graphique ("Le collectionneur"), Gregory Panaccione ("Restyling"), Killofer ("les veilles de l’amateur de cauchemars"), Art Spiegelman ("Inspiration"), Anthony Pastor ("La poupée"), Katsuhiro Otomo ("Est-ce que les robots méchants vont aussi en enfer ?")…

Par fredgri, le 15 octobre 2016

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Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PANDORA #2 – Volume 2

Après un agréable premier volume, bourré à craquer de grands noms, de planches dans tout les sens, voilà qu’arrive le second, et une nouvelle fois le gratin de la bande dessinée est au rendez-vous… Certain noms ont disparu, d’autres viennent se glisser. Nous retrouvons Otomo, Menu, Loustal, Davis, Pirus, Götting, Pastor ou encore Spiegelman… Et c’est évidemment très varié et très riche !

La démarche globale est plus floue, on se retrouve avec une anthologie, certes passionnante à lire, mais qui perd de sa cohérence d’ensemble. En contre partie, chaque auteur a un vrai regard et même si certain proposent de très courts récits (une ou deux planches) nous restons dans une lecture pertinente qui interpelle !
Toutefois, Pandora, au delà de son sommaire prestigieux, peine un peu à se distinguer, à mettre en avant une vraie identité bien définie. Je ne parle pas d’un besoin maladif de vouloir mettre des étiquettes, juste du fait qu’il est important de bien comprendre le propos !

Bon, je chipote, car fondamentalement Pandora reste avant tout une excellente lecture qui nous propose une multitude de regards sur le monde, qui explore, tente de mieux appréhender la planche et les possibilités narratives !
Puis il faut dire que c’est quand même très beau. Les artistes sont très inspirés et ça se voit. Beaucoup de plaisir à simplement glisser d’une page à l’autre, découvrir ces univers, ces graphismes aux antipodes les uns des autres, avec des gros coups de coeur pour Rochette, Götting, Giardino (même si c’est très court), Pirus, Pleyers, Panaccione, Pastor, Eleanor Davis, Sala et bien sur le maître Otomo !

Donc, au final, une très bonne lecture qui fait du bien en ce moment !

Par FredGri, le 15 octobre 2016

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